Algérie Foot– Depuis quelques heures, une lettre supposément signée par Djamel Belmadi fait grand bruit sur les réseaux sociaux et dans certains médias. Ce courrier, très critique envers la Fédération Algérienne de Football (FAF), notamment son président Walid Sadi, a ravivé les tensions autour du départ encore opaque de l’ancien sélectionneur des Fennecs.
Mais que faut-il réellement penser de cette lettre ? Est-elle authentique ? Pourquoi ressurgit-elle maintenant ? Et surtout, que révèle-t-elle du climat tendu entre Belmadi et les instances du football algérien ?
Une lettre authentique mais jamais publiée
Contrairement à certaines rumeurs évoquant un faux, nos informations confirment que cette lettre n’a pas été inventée. Rédigée par le clan Belmadi, elle aurait été transmise à l’Agence Presse Service (APS) dès février 2025, dans les semaines qui ont suivi son départ de la sélection nationale. Cependant, l’APS n’a jamais publié ce document, probablement en raison de sa teneur sensible et du contexte délicat des relations entre Belmadi et la FAF.
L’élément clé à retenir ici est que Djamel Belmadi ne s’est jamais exprimé directement depuis son départ. L’ancien sélectionneur, connu pour sa discrétion médiatique et son absence sur les réseaux sociaux, a jusqu’ici refusé toute prise de parole, même auprès de médias amicaux comme RMC.
Une fuite stratégique ?
La fuite de cette lettre en mai 2025 soulève des interrogations. Pourquoi maintenant ? Qui aurait intérêt à la rendre publique ? Plusieurs hypothèses circulent : volonté de mettre la pression sur la FAF, tentative de réhabilitation de l’image de Belmadi ou encore acte isolé d’un membre de son entourage. Ce qui est certain, c’est que ce texte réapparaît dans un moment encore instable pour la fédération, déjà critiquée pour sa gestion interne.
Des tensions jamais apaisées
Le contenu de la lettre fait état d’un différend financier persistant entre Belmadi et la FAF, notamment avec Walid Sadi. Ce conflit, déjà évoqué dans la presse, n’a jamais été officiellement résolu. L’absence de communication des deux parties n’aide pas à clarifier les choses et nourrit les spéculations.
En l’absence de déclaration directe de Djamel Belmadi, cette lettre ne peut être considérée comme sa position officielle. Elle illustre toutefois la profondeur du malaise et confirme que, plusieurs mois après son départ, les cicatrices entre l’ex-sélectionneur et les dirigeants du football algérien restent vives.
La vérité sur cette affaire ne pourra émerger que si les protagonistes acceptent, enfin, de parler à visage découvert.
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