La JS Kabylie (JSK) a officialisé un accord de principe avec l’entreprise Crox, une information qui a suscité autant d’intérêt que de critiques, notamment en raison du montant révélé par Fennec Football, estimé à 400 millions. Une somme que de nombreux supporters jugent dérisoire au regard de la stature historique du club et de ses besoins économiques urgents.
Dans son communiqué, la JSK a détaillé les contours de la rencontre entre les deux parties. Le club explique : « Le président du club, Monsieur El Hadi Ould Ali, a rencontré au siège de l’entreprise Crox, Monsieur Tahar Hadj Moussa, Manager Général, afin de discuter d’une éventuelle collaboration entre nos deux institutions. » Cette réunion, présentée comme constructive, a débouché sur un premier accord entre les responsables.
Toujours selon l’annonce officielle : « À l’issue de cet échange constructif, un accord de principe a été trouvé. La signature officielle de cet accord est prévue dans les prochains jours. » La direction se montre confiante quant à la finalisation rapide de ce partenariat.
Le communiqué se conclut par une note optimiste : « Nous nous réjouissons de cette future collaboration et des perspectives qu’elle offrira pour le développement du club. » Mais sur les réseaux sociaux, les réactions ont été bien plus mitigées.
En effet, le montant évoqué — 400 millions — est largement considéré comme insuffisant pour un club du standing de la JSK, confronté à une situation financière extrêmement délicate. Plusieurs supporters n’ont pas hésité à exprimer leur déception, estimant que ce partenariat « ne pèse presque rien » face aux besoins structurels du club et à la concurrence financière des autres grandes équipes du championnat.
Pour beaucoup d’observateurs, ce montant illustre une fois de plus les difficultés de la JSK à attirer des investisseurs majeurs, malgré son histoire prestigieuse et sa base populaire exceptionnelle. Certains analystes soulignent également que ce type d’accord symbolique peut aider à court terme, mais ne suffira pas à résoudre des problèmes plus profonds liés à la gestion, à la modernisation et à la compétitivité sportive du club.
La signature officielle, attendue dans les prochains jours, permettra peut-être d’en savoir davantage sur la nature exacte de la collaboration. Mais une chose est sûre : si le partenariat est acté, son montant continue de susciter incompréhension et frustration parmi les supporters kabyles.


































