Algérie Foot– Dans un témoignage empreint de nostalgie, Nacer Bouiche, l’une des légendes les plus marquantes de la JS Kabylie (JSK), a évoqué une époque où les récompenses offertes aux joueurs n’étaient pas celles que l’on pourrait imaginer aujourd’hui. Lors d’une interview, il a raconté une anecdote surprenante mais révélatrice des conditions de l’époque et de l’attachement des joueurs au club.
« Quand on avait remporté un doublé avec la JSK, j’avais eu une cuisinière, Adghigh a eu un carton de lampes comme cadeaux, et on était très contents. On était salariés de l’ENIEM, qui était le propriétaire du club. Malgré tout ça, les joueurs avaient un énorme potentiel », a confié Bouiche avec un sourire.
Une époque différente
Dans les années où la JSK dominait le football algérien et africain, les moyens financiers n’étaient pas comparables à ceux des clubs d’aujourd’hui. À cette époque, le club était géré par l’entreprise ENIEM, un géant local de l’électroménager. Les joueurs étaient salariés de l’entreprise, ce qui témoignait du modèle socio-économique de l’Algérie post-indépendance, où le sport était souvent lié aux structures industrielles ou publiques.
Malgré les récompenses modestes, comme des cuisinières ou des lampes, les joueurs de la JSK restaient motivés par leur passion pour le football et leur désir de porter haut les couleurs du club.
Une source d’inspiration
Ce témoignage met en lumière l’attachement des joueurs à leur maillot et leur détermination à se dépasser, même sans les primes faramineuses ou les contrats lucratifs auxquels les joueurs d’aujourd’hui sont habitués.
L’histoire racontée par Bouiche rappelle que le football est avant tout une question de passion, d’engagement, et d’amour pour le sport et son club. Un état d’esprit qui a contribué à construire la légende de la JS Kabylie et qui reste une source d’inspiration pour les générations actuelles.
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