Algérie Foot – La France continue de provoquer l’Algérie : Didier Deschamps convoque de nouveau Rayan Cherki, le binational qui a tourné le dos aux Fennecs.
Le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps, a dévoilé sa liste pour les deux dernières rencontres des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 face à l’Ukraine et à l’Azerbaïdjan. Une liste somme toute classique, mais qui fait déjà beaucoup parler en Algérie, notamment à cause d’un nom : Rayan Cherki. Le jeune milieu offensif de Manchester City, qui avait récemment choisi de défendre les couleurs de la France plutôt que celles de l’Algérie, figure bel et bien parmi les convoqués.
Une nouvelle qui passe mal du côté des supporters algériens, d’autant plus que Cherki traverse un excellent moment en club. Brillant en Premier League et en Ligue des Champions, le joueur d’origine algérienne semble avoir définitivement gagné la confiance de Deschamps. Pour beaucoup, cette convocation est perçue comme une véritable provocation : la France continue d’attirer les binationaux, pendant que l’Algérie voit ses jeunes talents lui échapper un à un.
La France capitalise, l’Algérie observe
Dans une liste où figurent des stars comme Kylian Mbappé, Eduardo Camavinga ou encore Michael Olise, la présence de Cherki symbolise la politique de continuité de Deschamps, mais aussi sa stratégie de verrouiller les jeunes talents à double nationalité. Après avoir longtemps hésité entre les deux sélections, le Lyonnais formé à l’OL avait fait le choix définitif de rejoindre les Bleus, un coup dur pour Vladimir Petkovic qui rêvait de le voir porter le maillot des Verts.
Pendant ce temps, l’Algérie poursuit sa reconstruction, misant sur la stabilité et sur ses jeunes issus du pays et de la diaspora. Petkovic, conscient de la perte que représente Cherki, continue néanmoins de suivre d’autres profils comme Ibrahim Maza, Bilal Brahimi ou Yacine Benhattab, qui pourraient incarner la relève.
Mais dans cette rivalité silencieuse entre les deux nations, la convocation répétée de Rayan Cherki résonne comme un rappel amer : le talent algérien continue de s’exporter… sous un autre drapeau.



































