Algérie Foot– L’Algérie s’apprête à vivre un mois de décembre d’une intensité rare. La FIFA a officialisé les dates de la Coupe arabe 2025, qui se tiendra au Qatar du 1er au 18 décembre. Mais pour les Fennecs, ce tournoi n’est que le début d’un marathon. Trois jours après une éventuelle finale, ils devront enchaîner avec la Coupe d’Afrique des Nations au Maroc. Un enchaînement fou qui soulève de nombreuses interrogations.
Un titre à défendre avant un défi monumental
Sacrée en 2021 après une victoire en prolongation contre la Tunisie (2-0), l’Algérie revient au Qatar avec une couronne à défendre. Qualifiée d’office pour la phase finale, la sélection affrontera 15 autres nations arabes sur les pelouses du dernier Mondial. Mais cette fois, l’objectif dépasse le simple sacre continental.
En effet, à peine le trophée soulevé – si tout se passe bien – les hommes de Vladimir Petkovic devront plier bagage et rallier le Maroc pour la CAN 2025. Un défi herculéen, tant physiquement que mentalement.
Un calendrier surhumain imposé par la CAF et la FIFA
Entre le 1er et le 18 décembre, l’Algérie disputera potentiellement six matchs en Coupe arabe. Puis, dès le 21 décembre, place à la CAN, avec une phase de groupes qui s’annonce corsée :
- 24 décembre : Algérie – Soudan
- 28 décembre : Algérie – Burkina Faso
- 31 décembre : Algérie – Guinée équatoriale
Trois matchs en une semaine, après une compétition déjà éprouvante… Comment gérer une telle cadence ?
Le défi est d’autant plus rude que plusieurs cadres algériens jouent dans des clubs du Golfe ou en Afrique du Nord. Riyad Mahrez (Al-Ahli), Youcef Belaïli (Espérance Tunis), Baghdad Bounedjah (Al Shamal) ou encore Houssem Aouar (Al-Ittihad) seront libérés par leurs clubs pour participer aux deux compétitions. Résultat : ils risquent d’enchaîner jusqu’à 10 matchs en un mois, un rythme démentiel qui pourrait peser lourd sur leurs performances à la CAN.
L’Algérie doit-elle faire un choix ?
Avec seulement 72 heures entre une hypothétique finale au Qatar et le premier match de la CAN, la question se pose : faut-il tout miser sur la Coupe arabe ou préserver des forces pour la CAN ?
Certains estiment que sacrifier la Coupe arabe en alignant une équipe B pourrait être la meilleure option. D’autres, en revanche, veulent voir l’Algérie défendre son titre coûte que coûte. Un dilemme qui ne manquera pas de faire débat dans les mois à venir.
Ce qui est certain, c’est que ce mois de décembre 2025 restera dans l’histoire du football algérien. L’Algérie peut-elle briller sur deux tableaux ou finira-t-elle par s’effondrer sous la pression ? Réponse dans quelques mois.
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