La FIFA a pris une décision stricte à l’encontre de deux clubs majeurs du football algérien : la JS Kabylie (JSK) et le CS Constantine (CSC). Les deux équipes se voient désormais interdites de recrutement, suite à des dettes impayées envers d’anciens entraîneurs et joueurs. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la lutte de la FIFA contre les manquements financiers répétés dans le football professionnel.
Selon la communication officielle de l’instance mondiale, l’interdiction restera en vigueur jusqu’au règlement complet des dettes. Les clubs concernés devront donc solder leurs arriérés pour pouvoir de nouveau recruter des joueurs ou des membres du staff technique. La FIFA précise que cette décision concerne à la fois le marché national et international, interdisant ainsi toute transaction sortante ou entrante jusqu’à apurement des dettes.
Mais les sanctions ne s’arrêtent pas là. Une nouvelle règle a également été adoptée : une équipe qui perd plusieurs affaires devant la FIFA pourrait désormais subir une défalcation de points au classement. Cette mesure, qui se veut dissuasive, vise à renforcer l’obligation pour les clubs de respecter leurs engagements financiers envers les joueurs, entraîneurs et autres professionnels du football. Concrètement, un club qui refuse de payer ou qui traîne dans ses règlements pourrait voir ses performances sportives directement impactées, indépendamment des résultats obtenus sur le terrain.
Cette décision intervient dans un contexte où plusieurs clubs africains, et particulièrement algériens, ont été pointés du doigt pour des retards de paiement récurrents. La JSK et le CSC, deux clubs historiques du championnat algérien, sont ainsi montrés en exemple par la FIFA pour rappeler l’importance de la gestion financière responsable.
Pour les supporters, cette sanction représente un coup dur, car elle limite la capacité de leur équipe à renforcer l’effectif avant la prochaine saison ou les compétitions continentales. Toutefois, la FIFA insiste sur le fait que l’interdiction est temporaire et levée dès que les dettes sont réglées, offrant ainsi aux clubs une voie claire pour retrouver leurs droits et poursuivre leur activité sportive normalement.
Les dirigeants de la JSK et du CSC ont été appelés à prendre des mesures immédiates pour solder leurs arriérés et éviter toute aggravation de la sanction. Cette situation met en lumière la nécessité pour les clubs algériens de combiner performance sportive et rigueur administrative, afin de garantir leur stabilité et leur crédibilité sur la scène nationale et continentale.

































