Les sanctions de la FIFA continuent de bousculer le paysage du football africain notamment l’Algérie, rappelant une fois de plus que l’instance mondiale ne transige plus avec les règles encadrant les litiges financiers, les transferts ou les engagements contractuels. La nouvelle vague de suspensions administratives annoncée touche plusieurs clubs emblématiques du continent, dont deux formations algériennes : le CS Constantine et la JS Kabylie. Une situation qui illustre la fermeté de la FIFA, déterminée à imposer une discipline stricte dans les relations entre clubs, joueurs et agents. Ces sanctions, qui s’appliquent généralement sous forme d’interdictions de recruter jusqu’au règlement complet des litiges, peuvent avoir un impact direct sur la compétitivité sportive et les plans de recrutement des clubs concernés. Elles rappellent aussi la nécessité pour les directions sportives africaines de professionnaliser davantage leur gestion contractuelle.
La liste dévoilée inclut également l’AS Vita Club de la République démocratique du Congo, El Gouafel Sport de Gafsa en Tunisie, ainsi qu’Al Ahly Benghazi en Libye. Autant de clubs de premier plan dans leurs championnats respectifs, dont certains habitués des compétitions continentales comme la Ligue des Champions CAF ou la Coupe de la Confédération. Pour ces institutions, la sanction ne se limite pas à une restriction sportive : elle affecte aussi leur image, leur attractivité auprès des joueurs et leur capacité à se projeter sur les prochaines fenêtres de transferts. Dans un contexte où le football africain cherche à gagner en crédibilité et en stabilité, ces décisions rappellent que la FIFA surveille de près les pratiques locales et sanctionne désormais sans délai les clubs ne respectant pas leurs obligations financières.
Cette nouvelle série de sanctions met surtout en lumière une problématique récurrente : les litiges accumulés avec d’anciens joueurs, entraîneurs ou agents, souvent dus à des rémunérations impayées ou à des ruptures de contrat mal gérées. Pour le CS Constantine et la JS Kabylie, deux clubs historiques du football algérien, cette situation intervient à un moment crucial, alors que la Ligue 1 Mobilis continue de se professionnaliser et que les clubs tentent d’élever leur niveau d’organisation. La leçon est claire : sans assainissement structurel, sans gestion rigoureuse et sans respect strict des engagements contractuels, aucune institution n’est à l’abri de sanctions lourdes. La FIFA entend envoyer un message ferme : le football moderne, même en Afrique notamment en Algérie, exige des standards irréprochables. Cette dynamique, si elle est douloureuse à court terme, pourrait toutefois contribuer à long terme à une meilleure gouvernance des clubs africains et à une montée en qualité du football continental.
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