Algérie Foot – Ce vendredi 30 mai, la Fédération internationale de boxe (World Boxing) a publié un communiqué officiel dans lequel elle impose à la boxeuse algérienne Imane Khelif de se soumettre à un test de détermination du sexe avant de pouvoir participer à toute compétition, notamment la Coupe féminine d’Eindhoven prévue du 5 au 10 juin 2025.
Ce revirement intervient après l’obtention d’une reconnaissance provisoire par le Comité international olympique, qui confère à World Boxing l’autorité d’organiser les épreuves de boxe lors des Jeux olympiques de Los Angeles 2028. Dans ce contexte, l’organisation entend mettre en place de nouvelles règles d’éligibilité liées au genre, à l’âge et au poids, et impose désormais à tous les participants des tests génétiques par PCR pour déterminer leur sexe biologique.
Imane Khelif, championne olympique en titre des 66 kg à Paris 2024, est spécifiquement ciblée. Le communiqué précise : « Il ne sera pas permis à Imane Khelif de participer à la Coupe d’Eindhoven ni à aucun événement mondial tant qu’elle ne se soumet pas à un test génétique de détermination du sexe, conformément aux règles de l’organisation. » L’Union algérienne de boxe a été informée officiellement.
Le test PCR recherché vise à détecter la présence du gène SRY, indicateur du chromosome Y, par un échantillon de salive, de sang ou un prélèvement nasal. L’objectif affiché, selon World Boxing, est de garantir l’équité sportive, sans volonté de stigmatisation.
Cette décision suscite un vif émoi en Algérie et dans le monde du sport, tant elle soulève des questions sur la protection de la vie privée, l’éthique et les droits des athlètes. L’affaire Khelif risque de faire couler beaucoup d’encre dans les semaines à venir.
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