Algérie Foot –Fennec Football a appris de sources sures que les responsables de la Fédération algérienne de football (FAF) ne prendront aucune mesure pour tenter de recruter Hugo Broos, l’entraîneur de l’équipe nationale de football d’Afrique du Sud, malgré son succès en menant les Bafana Bafana en demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations en cours en Côte d’Ivoire. Cependant, certaines circonstances passées impliquant le coach belge l’ont écarté de la liste des candidats pour entraîner les Verts.
Nos sources ont indiqué qu’il y a un accord unanime pour ne pas inclure le nom de Broos parmi les options envisagées par la FAF en raison de ses déclarations antérieures contre l’Algérie. Lors de la saison 2014-2015, alors qu’il entraînait la JS Kabylie pendant trois mois, puis le NA Hussein Dey pour une période similaire, Broos avait exprimé son insatisfaction à travailler en Algérie. Ses commentaires précédents ont suscité une réaction négative chez les Algériens.
Il est important de rappeler que Broos avait déjà provoqué la colère des Algériens il y a neuf ans (en 2015), lorsqu’il avait déclaré à la presse belge qu’il ne se sentait pas en sécurité pendant son séjour en Algérie, qualifiant le comportement des supporters d’agressif et décrivant des actions inacceptables.
De plus, il a déjà confirmé que son départ du championnat algérien n’était pas dû à de mauvais résultats, mais à une pression inhabituelle des supporters du NA Hussein Dey. Auparavant, il avait exprimé son insécurité lorsqu’il entraînait la JS Kabylie, accusant ses supporters d’avoir intentionnellement tué l’attaquant camerounais Albert Ebosse, malgré les déclarations officielles des autorités algériennes selon lesquelles l’incident n’était pas intentionnel, mais plutôt le résultat d’un échange de jets de pierres indiscriminés vers le stade.
Ainsi, la FAF est convaincue que Broos ne convient pas pour diriger les “Fennecs” dans un proche avenir, car traiter avec lui serait extrêmement difficile, surtout étant donné qu’il est habitué à faire des déclarations incendiaires en public contre toutes les parties, même celles avec lesquelles il travaille. Cela a été le cas lorsqu’il était l’entraîneur de la JS Kabylie et a critiqué son défunt président Mohand Cherif Hannachi, ainsi que lorsqu’il entraînait l’équipe nationale du Cameroun et a critiqué les responsables de la Fédération camerounaise de football.
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