Algérie Foot– Le feuilleton Maghnes Akliouche et l’équipe nationale d’Algérie semble prendre un nouveau tournant. Après ses récentes déclarations sur son avenir international, la Fédération algérienne de football (FAF) a tranché : elle ne chercherait plus à convaincre le milieu de terrain de l’AS Monaco.
Selon des sources proches du dossier citée par le média Al Ain, la FAF aurait accueilli les propos du jeune joueur avec un mélange de prudence et de résignation. Akliouche a laissé entendre, lors d’une interview accordée à l’émission Téléfoot, qu’il privilégiait toujours l’option française, rappelant son parcours avec les sélections de jeunes des Bleus et sa médaille d’argent aux Jeux olympiques de Paris 2024. Une sortie médiatique perçue par beaucoup comme une déclaration implicite de son choix définitif.
Face à cette incertitude persistante, les dirigeants algériens auraient décidé de ne plus relancer le joueur. Désormais, la balle est dans son camp : soit il officialise son engagement avec l’Algérie, soit il poursuit son chemin avec les sélections tricolores en espérant intégrer un jour l’équipe A dirigée par Didier Deschamps.
Cette prise de position ferme de la FAF survient après des mois d’efforts pour attirer Akliouche sous le maillot des Fennecs. L’instance a tenté de lui offrir une place dans le projet de l’équipe nationale, mais le milieu offensif de 21 ans n’a jamais donné de réponse claire. Pendant ce temps, ses hésitations ont suscité une certaine frustration parmi les supporters algériens, qui estiment que jouer pour l’Algérie devrait être un choix de cœur et non un plan B en cas d’échec avec la France.
D’ailleurs, la situation de Maghnes Akliouche rappelle celle de plusieurs binationaux confrontés à un choix délicat entre leurs origines et les opportunités offertes par les sélections européennes. Toutefois, un élément crucial semble peser dans la balance : Deschamps lui-même a récemment déclaré que la concurrence au sein des Bleus était rude et qu’Akliouche, tout comme son compatriote Rayan Cherki, devait en être conscient. Une manière indirecte de leur signifier qu’ils ne faisaient pas partie des priorités actuelles du sélectionneur français.
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