Algérie Foot – La FAF a perdu plus de 15 millions de dollars, à cause de l’équipe d’Algérie de football, qui a sombré dans les échecs.
Depuis la victoire à la CAN en 2019, la FAF, dirigée par Zetchi, Charaf-Eddine, Zefizef et Sadi, a investi massivement dans l’équipe nationale, mettant à disposition de Belmadi et de son staff tous les moyens financiers nécessaires pour progresser. Initialement réalisable compte tenu des ressources financières disponibles, cette stratégie s’est révélée de moins en moins viable au fil des années, alors que les fonds se sont taris, laissant retentir les sirènes d’alarme ces derniers mois.
La situation est devenue de plus en plus préoccupante, la FAF dépensant bien plus qu’elle ne gagnait, en grande partie à cause des performances décevantes de l’équipe nationale. Malgré les opportunités offertes depuis la CAN au Cameroun, l’équipe aurait pu générer des revenus importants, mais elle n’en a pas profité pleinement. Les résultats négatifs de l’équipe nationale ont aggravé la situation financière déjà difficile de la fédération. La participation à la CAN a été un exemple frappant de ce déficit : des investissements pour une préparation de luxe dans un hôtel à Lomé, puis un quartier général coûteux à Bouaké, avec des déplacements en vol spécial à chaque fois.
La série d’échecs, notamment la sortie au premier tour de deux CAN consécutives et la non-qualification historique à la Coupe du monde au Qatar, a privé l’équipe nationale de la possibilité de renflouer les caisses de la FAF. Chaque fois, la CAF a offert des primes généreuses pour motiver les équipes participant à ses compétitions, et la FIFA a également proposé des primes pour une participation à sa compétition phare. Cependant, l’équipe nationale n’a pas été en mesure de tirer pleinement parti de ces opportunités.
Le non-respect des objectifs fixés par la FAF à Belmadi et à son équipe a entraîné un manque à gagner considérable pour la fédération. La non-qualification à la Coupe du monde au Qatar a été particulièrement coûteuse, la FIFA offrant une prime de 13 millions de dollars pour une qualification en huitièmes de finale seulement. Au total, cela représente un manque à gagner de 16,7 millions de dollars, soit environ 350 milliards de centimes, qui auraient pu contribuer à assurer un avenir plus stable à la FAF.
Le départ de Belmadi entraînera de nouvelles dépenses pour la fédération, mais son successeur ne bénéficiera pas des mêmes avantages financiers. La fédération devra désormais resserrer les cordons de la bourse et adopter une approche plus prudente pour repartir sur de nouvelles bases.
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