La JS Kabylie (JSK) traverse une période délicate sur le plan sportif et institutionnel. Après l’élimination surprise du club en Coupe d’Algérie face à l’USMH, les supporters attendaient avec impatience une annonce majeure : celle d’une possible démission de la direction. La frustration était palpable dans les tribunes et sur les réseaux sociaux, où les fans exprimaient leur colère face aux contre-performances et réclamaient un renouveau au sommet du club.
C’est dans ce contexte de tension et de mécontentement que la nouvelle du partenariat avec Crox est tombée. L’annonce, qui aurait pu passer inaperçue dans un cadre normal, a suscité des réactions contrastées parmi les supporters. Certains ont accueilli l’arrivée de ce douzième partenaire officiel avec un optimisme prudent, voyant dans ce geste un signe que la direction cherche à consolider ses ressources et à soutenir le club malgré les résultats décevants sur le terrain. D’autres, en revanche, ont critiqué le timing et la portée du partenariat, estimant qu’il ne répond pas aux attentes premières des fans, qui espéraient un changement radical à la tête du club plutôt qu’un simple renfort économique.
Le communiqué officiel de la JSK met en avant les aspects positifs de la collaboration avec Crox, insistant sur la dimension stratégique en termes de performance, d’innovation et de création de valeur. Le club décrit ce partenariat comme un projet fort et durable, destiné à soutenir la structure et l’avenir du club. Mais pour les supporters, qui avaient placé leurs espoirs dans une restructuration de la direction après l’élimination de la Coupe d’Algérie, ce type d’annonce apparaît quelque peu déconnecté de la réalité émotionnelle et sportive vécue par les fans.
Ce contraste souligne un problème récurrent dans certaines institutions sportives : la communication et les priorités du club ne sont pas toujours alignées avec les attentes de sa base de supporters. Les fans de la JSK, profondément attachés à l’histoire et à la réputation du club, aspirent à des décisions fortes qui traduisent un engagement concret pour le succès sur le terrain. Un partenariat, même s’il est utile sur le plan financier et organisationnel, ne remplace pas le sentiment de responsabilité et de changement que réclame la communauté kabyle.


































