À la veille de la rencontre très attendue entre l’Algérie et le Burkina Faso, comptant pour la 2e journée de la CAN 2025, Aïssa Mandi s’est exprimé en conférence de presse avec le calme et la lucidité qui caractérisent le vice-capitaine de l’équipe nationale. À travers ses déclarations, le défenseur algérien a abordé plusieurs sujets clés : le rôle des cadres, l’évolution de la Coupe d’Afrique des nations, la qualité de l’organisation, mais aussi l’importance du soutien populaire.
Interrogé sur Riyad Mahrez et sa récente prestation, Aïssa Mandi n’a pas tari d’éloges à l’égard du capitaine emblématique des Verts. « Mahrez ça a été et ce sera un grand joueur, il a fait une bonne entrée face au Soudan », a-t-il déclaré, soulignant l’impact toujours déterminant du joueur, même lorsque celui-ci n’est pas titularisé. Pour Mandi, Mahrez reste une référence dans le vestiaire et sur le terrain, un joueur capable de faire basculer une rencontre à tout moment.
Le vice-capitaine algérien s’est également exprimé sur le format de la Coupe d’Afrique des nations et la décision de l’organiser tous les quatre ans. « Une CAN tous les 4 ans, ça deviendra comme tous les autres championnats à travers le monde, c’est plutôt logique je trouve », a-t-il expliqué. Une déclaration qui montre une vision pragmatique de la compétition, perçue comme un rendez-vous majeur nécessitant stabilité et meilleure organisation à long terme.
Concernant les conditions de jeu et la qualité des infrastructures, Mandi a rappelé l’importance des pelouses dans la performance des équipes. « La qualité des pelouses nous avait aidés en Égypte quand on avait gagné en 2019, mais je ne sais pas si ça favorise les équipes arabes », a-t-il nuancé. Il a précisé que le football africain a évolué et que la majorité des sélections disposent désormais de joueurs évoluant en Europe. « Toutes les équipes ont des joueurs qui jouent en Europe et qui ont une bonne qualité de jeu comme le Sénégal. Cela peut donc profiter à tout le monde, pas qu’aux nations arabes », a-t-il ajouté.
Sur le plan personnel, Aïssa Mandi a rappelé son rôle central au sein du groupe. « Mon rôle de joueur d’expérience est d’apporter ce que je peux au groupe. On va tout donner pour nous-mêmes et pour rendre le peuple fier et on va faire le maximum pour aller le plus loin possible », a-t-il affirmé avec détermination, mettant en avant l’état d’esprit collectif qui anime la sélection.
Revenant sur le passé récent de l’équipe nationale, le défenseur a tenu à tourner la page. « On n’avait pas gagné en CAN depuis 2019, mais on ne regarde pas trop vers le passé et on regarde l’avenir. Je n’ai plus envie de parler du passé, il y a un nouveau coach et de nouveaux joueurs », a-t-il insisté, marquant clairement la volonté de construire un nouveau cycle.
Enfin, Aïssa Mandi a salué le soutien indéfectible des supporters algériens. « La présence massive des Algériens, ce n’est pas une surprise. Merci à eux. C’est spécial de les voir en masse dans nos matchs à l’extérieur comme c’est le cas actuellement », a-t-il confié, visiblement touché par cette ferveur. Il a également conclu sur une note positive concernant l’organisation continentale : « La CAN est très bien organisée au Maroc, la qualité des terrains est bien. Il n’y a rien à redire. »
À travers ces déclarations, Aïssa Mandi a affiché une sérénité et une confiance mesurée, symboles d’un groupe algérien tourné vers l’avenir, conscient de ses responsabilités et porté par l’espoir de tout un peuple.


































