Algérie Foot– La situation qui entoure l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 devient de plus en plus préoccupante. À un an de l’événement, les responsables marocains peinent à finaliser les infrastructures nécessaires pour accueillir un tel tournoi. Cette lenteur dans l’avancement des projets a suscité de vives critiques, notamment vis-à-vis de la gestion de la Confédération africaine de football (CAF). En effet, les retards dans la préparation des stades sont devenus une source d’inquiétude grandissante, surtout quand on constate la différence avec d’autres pays du continent qui ont déjà fait leurs preuves en matière d’organisation.
La CAF, souvent critiquée pour ses décisions controversées, semble de plus en plus en difficulté. Le Maroc, initialement choisi pour organiser cette édition de la CAN, doit maintenant jongler avec des échéances serrées pour finir ses projets. Le pays a pourtant eu amplement le temps pour préparer ses infrastructures, après que l’Algérie ait été écartée de la course au profit du Royaume chérifien. Ce dernier, toutefois, n’a pas su honorer ses engagements dans les délais, laissant planer le spectre d’un nouveau retard et d’un possible report de la compétition.
Le contraste est frappant lorsqu’on compare cette situation avec celle de l’Algérie, qui, bien qu’écartée du rôle d’hôte, a déjà démontré sa capacité à organiser des événements de grande envergure. L’Algérie a, en effet, réussi à organiser des compétitions internationales comme le CHAN (Championnat d’Afrique des Nations) en 2022 et les Jeux méditerranéens 2022, avec des stades modernes et parfaitement adaptés. Le pays dispose de plusieurs stades de classe mondiale, parmi lesquels le stade Nelson Mandela de Baraki, le stade Miloud Hadefi de Oran, ou encore le stade 5 Juillet à Alger.
En revanche, la CAF semble prête à accorder un délai supplémentaire au Maroc, malgré ses retards. Ce favoritisme soulève des questions sur l’équité de la gestion des compétitions continentales et sur les raisons derrière ce traitement de faveur, qui pourrait avoir des conséquences négatives pour l’image de la CAF et du football africain. Les stades marocains, pourtant censés être prêts depuis plusieurs mois, sont toujours inachevés, et la situation inquiète les observateurs du football mondial.
À un an de la compétition, l’Afrique reste en attente d’une solution. Le retard dans la construction des infrastructures pourrait entraîner un nouveau report de la Coupe d’Afrique, ce qui fragiliserait encore davantage l’image du football africain. Ce contexte met en lumière un manque de responsabilité et de professionnalisme au sein de la CAF, qui peine à garantir le bon déroulement de l’événement, au détriment des ambitions du continent. Les acteurs du football africain espèrent qu’un tournant viendra, permettant ainsi de redonner à la Coupe d’Afrique des Nations la place qu’elle mérite sur la scène internationale.
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