La Confédération africaine de football (CAF) a infligé une amende de 5 000 dollars à la sélection nationale d’Égypte à la suite de son match contre le Zimbabwe lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Cette sanction intervient après que certains joueurs et membres du staff technique ont ignoré la zone mixte et refusé de s’exprimer devant les médias après la rencontre.
La zone mixte, un espace obligatoire instauré par la CAF et la FIFA, permet aux journalistes d’accéder aux joueurs et aux entraîneurs à la fin des matchs afin de recueillir leurs impressions et analyses. Ce dispositif vise à favoriser la transparence, la communication et la couverture médiatique des compétitions, tout en offrant aux supporters un aperçu des ressentis et stratégies des équipes.
Selon les rapports officiels, après la rencontre Égypte–Zimbabwe, qui s’est conclue par un résultat décisif pour les Pharaons, certains joueurs ainsi que l’encadrement technique ont refusé de se rendre dans la zone mixte, en dépit des rappels répétés du personnel de la CAF. Cette absence de coopération a été considérée comme un manquement aux règles et protocoles officiels de la compétition, entraînant l’amende financière.
La fédération égyptienne a reconnu l’incident et devrait régler la sanction rapidement, tout en rappelant à ses joueurs et entraîneurs l’importance de respecter les obligations médiatiques dans les tournois internationaux. Des sources proches de la FAF indiquent que des discussions internes sont en cours afin d’éviter que de tels comportements ne se reproduisent, en mettant notamment l’accent sur la sensibilisation des joueurs aux obligations professionnelles et institutionnelles.
Cette sanction intervient dans un contexte où la CAN 2025 attire une attention médiatique et populaire considérable, chaque détail étant scruté par les supporters et les journalistes. Les fédérations africaines sont ainsi encouragées à respecter strictement les règles, sous peine de pénalités financières et disciplinaires.
L’incident rappelle également que la communication et le respect des médias sont devenus des éléments essentiels dans la gestion des compétitions modernes. Le dialogue entre les équipes et la presse contribue non seulement à la promotion du football africain, mais également à l’image et à la crédibilité des nations participantes sur le plan international.


































