Algérie Foot – La CAF, sous la présidence de Patrice Motsepe, fait face à des accusations d’influence sur l’arbitrage après un incident controversé.
La rencontre retour entre le club tunisien, l’Espérance Sportive de Tunis (EST), et le club sud-africain Mamelodi Sundowns, lors du quart de finale de la Ligue des champions de la CAF, a enflé les passions et relancé le débat sur l’intégrité du football africain. Un incident particulier a exacerbé la situation : un but validé par l’équipe tunisienne a été annulé par l’arbitrage vidéo (VAR) pour un hors-jeu controversé, un choix qui a suscité une vague d’indignation. De nombreuses analyses vidéo ont montré que le but était parfaitement valide, ce qui a fait naître des doutes quant à la légitimité de la décision des arbitres. Ce geste a non seulement affecté le déroulement du match, mais il a aussi soulevé de graves interrogations sur l’intégrité du processus décisionnel en Afrique.
La rencontre a vu l’EST obtenir un match nul (0-0), ce qui, ajouté à la défaite subie lors du match aller, a permis à Sundowns de se qualifier pour la suite de la compétition. Si le match en lui-même a été relativement neutre en termes de jeu, c’est la décision arbitrale qui a capté l’attention des spectateurs et des analystes. Il est rapidement apparu que le débat ne portait pas uniquement sur la rencontre en elle-même, mais sur les implications plus larges des décisions prises par la Confédération Africaine de Football (CAF).
Les critiques ont rapidement pris un tour politique, surtout en raison de la position de Patrice Motsepe, le président de la CAF, ancien président du club Mamelodi Sundowns. Bien que Motsepe ait quitté son rôle à la tête de Sundowns après son élection à la CAF, les critiques ont pointé une influence persistante du dirigeant sud-africain sur les décisions de la CAF, notamment en matière d’arbitrage. Nombreux sont ceux qui soupçonnent que des liens non officiels existent encore, malgré la séparation formelle, entre Motsepe et son ancien club.
Ces accusations ont été alimentées par des incidents de plus en plus fréquents, que certains considèrent comme des “erreurs d’arbitrage favorables” à Sundowns dans des matchs cruciaux. Ce schéma a alimenté une perception de partialité et de manque d’indépendance dans l’arbitrage africain, ce qui pourrait nuire à la crédibilité de la compétition.
Les répercussions de cet événement vont bien au-delà du match en question, mettant en lumière des problèmes structurels qui affectent l’intégrité des compétitions africaines. Si ces accusations de partialité ne sont pas résolues de manière transparente, elles risquent de miner la confiance des clubs et des supporters dans les compétitions de la CAF et de freiner le développement du football africain à l’échelle internationale.
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