Algérie Foot– La Confédération africaine de football (CAF) a levé le voile sur la liste des dix joueurs nommés pour le prestigieux titre de Joueur africain de l’année 2025, récompense censée célébrer l’excellence individuelle sur le continent. Mais une absence fait grand bruit : aucun joueur algérien ne figure parmi les finalistes. Ni Mohamed Amine Amoura, pourtant brillant durant les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, ni aucun autre représentant des Fennecs n’ont été retenus.
Cette mise à l’écart surprend et soulève de nombreuses interrogations. L’attaquant algérien Amine Amoura a pourtant marqué les esprits ces derniers mois, s’imposant comme l’un des meilleurs buteurs africains dans les qualifications, avec des performances régulières et décisives sous le maillot vert. Sa vitesse, son efficacité devant le but et son influence dans le jeu des Verts faisaient de lui un candidat naturel à cette distinction continentale.
Malgré cela, la CAF a choisi de concentrer sa liste sur d’autres stars africaines évoluant principalement en Europe, comme l’Égyptien Mohamed Salah, le Nigérian Victor Osimhen ou encore le Marocain Achraf Hakimi. Une orientation qui semble davantage privilégier la notoriété internationale que la forme du moment, au grand désarroi des supporters algériens.
Cette absence des Fennecs dans les nominations s’inscrit dans un contexte paradoxal. L’équipe nationale d’Algérie, sous la houlette de Vladimir Petkovic, vient de valider son billet pour la Coupe du Monde 2026 avec autorité, confirmant la montée en puissance d’une génération pleine de talent et d’ambition. Pourtant, cette réussite collective n’a pas trouvé d’écho sur le plan individuel.
Certains observateurs estiment que la CAF a une nouvelle fois ignoré le travail et la progression des joueurs algériens sur la scène africaine et mondiale. D’autres y voient une simple conséquence du manque de visibilité des clubs où évoluent ces derniers, souvent moins médiatisés que ceux des grandes ligues européennes.
Quoi qu’il en soit, ce snob à l’égard des Fennecs ne passe pas inaperçu. Il relance un débat récurrent sur les critères de sélection adoptés par la CAF pour désigner les meilleurs footballeurs du continent. Les fans algériens, eux, n’ont pas caché leur déception, rappelant que des joueurs comme Amoura ou Bennacer méritaient amplement d’être cités parmi l’élite africaine.
En attendant la cérémonie de remise du trophée, prévue en décembre prochain, l’amertume domine dans le camp algérien. Les Verts, absents des radars médiatiques africains malgré leurs récents succès, devront sans doute attendre une autre occasion pour voir l’un des leurs briller au sommet du football continental.
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