Algérie Foot– Le football africain n’échappe pas aux maladresses numériques, et la dernière en date a de quoi faire sourire… ou grincer des dents. Alors que le CS Constantine a brillamment décroché sa qualification pour les demi-finales de la Coupe de la CAF en éliminant l’USM Alger, l’instance organisatrice de la compétition, la CAF, a annoncé… l’inverse sur ses réseaux sociaux.
Dans une publication postée peu après la fin du match, le compte officiel de la Coupe de la CAF a déclaré que l’USMA était qualifiée pour les demi-finales, allant même jusqu’à dévoiler l’affiche : RS Berkane – USM Alger. Un sérieux faux pas, surtout dans un contexte aussi sensible où les supporters sont à l’affût de la moindre information après un match aussi décisif.
Ce post erroné n’est resté en ligne que quelques minutes, mais cela a suffi pour que des observateurs comme Fennec Football capturent l’erreur. L’image a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, déclenchant une vague de réactions moqueuses ou indignées selon les camps. Certains y ont vu une preuve de désorganisation, d’autres simplement une faute humaine dans la précipitation de la communication post-match.
Il a fallu un petit moment avant que la CAF ne rectifie sa publication, cette fois en annonçant la bonne affiche : RS Berkane – CS Constantine. Un correctif qui remet les pendules à l’heure, mais qui laisse tout de même planer un certain malaise sur la fiabilité de la communication officielle dans les compétitions africaines.
Sur le plan sportif, le CSC mérite amplement sa qualification. Le club constantinois a montré une belle maîtrise collective, éliminant une formation de l’USMA pourtant plus expérimentée sur la scène continentale. Ce succès a été salué par de nombreux observateurs du football algérien, qui voient en cette équipe un sérieux prétendant au sacre.
Cette bourde de la CAF, bien que rapidement corrigée, souligne encore une fois l’importance d’une communication rigoureuse, surtout à ce niveau de compétition. Pour le CS Constantine, cette erreur ne ternira pas l’exploit réalisé sur le terrain. Mais pour l’image de la CAF, elle rappelle que même les grandes instances ne sont pas à l’abri d’un clic malheureux.
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