Algérie Foot– Les qualifications africaines pour la Coupe du Monde 2026 continuent d’être marquées par des problèmes d’infrastructures. Cette fois, c’est la sélection mozambicaine qui se retrouve privée de son stade habituel. La Confédération Africaine de Football (CAF) a en effet décidé d’interdire à la Mozambique d’accueillir ses adversaires au stade Zimpeto, situé dans la capitale Maputo, en raison du non-respect des normes internationales exigées pour les matchs de haut niveau. L’équipe d’Algérie n’est pas encore fixée sur le stade qui abritera son match face à la Mozambique.
Cette décision intervient après une inspection approfondie de la CAF, qui a relevé de nombreuses lacunes, notamment une pelouse en mauvais état et des défauts structurels rendant l’enceinte inapte à accueillir des rencontres internationales. Cette situation complique encore davantage la gestion des rencontres dans le groupe G, où l’équipe d’Algérie occupe la première place.
L’Algérie avait affronté le Mozambique dans ce même stade Zimpeto lors de la deuxième journée des qualifications, en novembre 2023, et s’était imposée 2-0 grâce aux buts de Riyad Mahrez et ses coéquipiers. Pourtant, après avoir initialement validé l’utilisation du stade, la CAF est revenue sur sa décision avant les cinquième et sixième journées des éliminatoires.
Des déplacements incertains pour l’Algérie
Les Fennecs poursuivent leur parcours qualificatif avec un déplacement crucial au Botswana le 21 mars, où ils affronteront les “Zebras” au stade Obed Itani Chilume de Francistown. Ensuite, l’Algérie recevra le Mozambique à domicile, le 25 mars, au stade Hussein Aït Ahmed de Tizi Ouzou.
En parallèle, la sélection mozambicaine devra rapidement trouver une solution pour son match contre l’Ouganda, prévu le 20 mars. La Fédération mozambicaine a assuré qu’un stade de rechange, situé hors de ses frontières, sera désigné d’ici le 7 mars pour accueillir cette rencontre.
Outre l’Algérie et le Mozambique, la poule G des qualifications comprend également la Guinée, l’Ouganda, le Botswana et la Somalie. Actuellement, seuls l’Ouganda et le Botswana disposent de stades homologués par la CAF. En revanche, les enceintes de la Guinée et de la Somalie n’ont pas reçu le feu vert, ce qui signifie que plusieurs sélections de ce groupe doivent jouer leurs matchs dits “à domicile” dans d’autres pays.
L’inquiétude autour du stade de Francistown
L’interdiction du stade Zimpeto a mis en évidence la sévérité de la CAF en matière d’homologation des infrastructures. Pourtant, une autre polémique persiste : le stade Obed Itani Chilume de Francistown, où l’Algérie doit jouer contre le Botswana, a également fait l’objet de nombreuses critiques.
Des rapports récents de médias botswanais affirmaient que la pelouse et les installations du stade ne répondaient pas aux exigences minimales fixées par la CAF. Une inspection a d’ailleurs révélé plusieurs défaillances, soulevant des doutes sur sa capacité à accueillir des matchs de qualification pour la Coupe du Monde. Malgré ces constats, aucune interdiction n’a encore été annoncée par l’instance dirigeante du football africain.
Cette différence de traitement soulève des interrogations sur la cohérence des décisions de la CAF. Si l’interdiction du stade Zimpeto a été prise sans délai, pourquoi celui de Francistown, pourtant jugé problématique, continue-t-il d’être autorisé ? Cette situation oblige les sélections à une préparation chaotique, avec une incertitude permanente quant aux lieux de leurs matchs.
Une problématique qui fausse les qualifications
Le manque d’infrastructures conformes aux normes internationales est un problème récurrent en Afrique. Dans le cas du groupe G, cette situation complique la préparation des équipes et fausse partiellement la compétition. Pour l’Algérie, chaque match à l’extérieur devient une source de stress supplémentaire, puisque l’adversaire pourrait être contraint de jouer sur un terrain neutre ou dans un pays tiers, modifiant ainsi les conditions de jeu initiales.
Face à ces défis logistiques, les Fennecs devront faire preuve d’adaptabilité et de résilience pour continuer sur leur lancée et sécuriser leur qualification pour la Coupe du Monde 2026.
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