Algérie Foot– L’ancien entraîneur de l’équipe nationale tunisienne, Nabil Maaloul, a récemment fait des déclarations qui ont suscité l’attention dans le monde du football africain. Selon lui, la qualification de la Tunisie pour la Coupe du Monde n’est pas célébrée avec la même ferveur que dans d’autres nations comme le Maroc, l’Algérie ou l’Égypte. « Nous ne donnons pas une grande importance à la qualification pour le Mondial », a-t-il affirmé, expliquant ainsi pourquoi les festivités ont été relativement mesurées comparées à celles observées chez certains voisins africains.
Maaloul, qui a dirigé la Tunisie lors de plusieurs campagnes internationales et a également entraîné l’USM Alger, évoque ici une approche plus pragmatique et réaliste de l’équipe tunisienne face aux grands rendez-vous mondiaux. Pour lui, la simple qualification n’est pas un accomplissement final, mais une étape parmi d’autres dans la construction d’une équipe capable de se mesurer aux meilleures sélections. Cette position contraste avec l’exubérance observée dans d’autres pays du continent, où chaque billet pour la Coupe du Monde est souvent vécu comme un triomphe national et un symbole de fierté.
Cette déclaration met également en lumière la mentalité particulière de certains entraîneurs et joueurs tunisiens, centrés davantage sur la préparation et les performances futures que sur la célébration des résultats. Selon Maaloul, la Tunisie a toujours misé sur une approche structurée et progressive, en privilégiant le travail tactique et la cohésion de groupe plutôt que les cérémonies médiatiques et la gloire immédiate.
En rappel, le Maroc, l’Algérie et l’Égypte ont récemment célébré leur qualification pour les prochaines grandes compétitions avec des rassemblements massifs et des manifestations populaires, soulignant l’importance de ces événements pour l’image et l’unité nationale. Pour la Tunisie, en revanche, la qualification constitue surtout un signal de continuité et un point de départ pour affiner les stratégies et préparer l’équipe à affronter les meilleurs adversaires mondiaux.
Les propos de Nabil Maaloul reflètent donc une philosophie de travail plus sobre, mais non moins ambitieuse. Ils soulignent que, dans certaines équipes africaines, le succès n’est pas uniquement mesuré par la présence sur la scène mondiale, mais par la qualité de la préparation et la capacité à atteindre des objectifs plus élevés.
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