L’avenir international de Khalis Merah suscite déjà de nombreuses convoitises, et l’Algérie ne cache plus son intérêt. Selon plusieurs sources concordantes, la Fédération algérienne de football a entamé des démarches concrètes pour attirer le jeune joueur de l’OL sous les couleurs des Fennecs. Une approche discrète, méthodique, à l’image du profil qu’elle convoite.
La récente apparition de Mohsen Himour, recruteur européen de la FAF, aux côtés du père du joueur, n’a fait que renforcer les spéculations. Rien d’officiel, mais le symbole est fort. L’Algérie cherche à anticiper, à sécuriser des talents binationaux avant que la concurrence ne s’intensifie. Dans ce contexte, Khalis Merah représente bien plus qu’un simple espoir : il incarne une projection à long terme.
À 18 ans, le milieu lyonnais n’est encore qu’au début de son parcours, mais son intégration rapide chez les professionnels attire naturellement l’attention. Sa maturité, son intelligence de jeu et sa discipline correspondent parfaitement au profil recherché par le staff algérien, désireux de renouveler progressivement son effectif.
Cependant, le dossier Merah dépasse le cadre purement sportif. Le choix d’une sélection nationale est souvent lié à des considérations identitaires, familiales et émotionnelles. Et là encore, le rôle du père apparaît central. Gestionnaire rigoureux de la carrière de son fils, il semble privilégier la stabilité et la cohérence à toute décision précipitée.
Pour l’Algérie, convaincre Merah demandera du temps, du dialogue et une vision claire. Il ne s’agit pas seulement de promettre des sélections, mais de proposer un projet crédible, respectueux du rythme de développement du joueur. Dans un football africain en pleine mutation, la concurrence est rude, et chaque choix peut être déterminant.
Du côté de Lyon, on observe cette situation avec attention mais sans inquiétude excessive. Le club sait que l’exposition internationale peut aussi contribuer à la progression d’un jeune joueur, à condition qu’elle soit bien encadrée. Et dans le cas de Merah, l’encadrement semble être une constante.
Qu’il choisisse l’Algérie ou une autre sélection, Khalis Merah incarne une nouvelle génération plus réfléchie, plus structurée. Un joueur qui avance sans bruit, mais avec une clarté rare pour son âge. Pour la FAF, le défi est clair : convaincre sans brusquer, et bâtir une relation de confiance durable autour d’un talent qui n’a pas fini de faire parler de lui.



































