Algérie Foot– À quelques jours d’une demi-finale historique contre la RS Berkane, le CS Constantine (CSC) peut déjà savourer une victoire… financière. Grâce à sa qualification pour le dernier carré de la Coupe de la Confédération africaine, obtenue au terme d’un quart de finale haletant face à l’USM Alger, le club algérien vient de décrocher une prime de 750.000 dollars, selon le barème établi par la CAF.
Si les dotations de la Coupe de la CAF sont bien moindres que celles de la prestigieuse Ligue des champions africaine, elles restent néanmoins significatives, surtout pour un club comme le CSC qui réalise l’un des parcours les plus marquants de son histoire sur la scène continentale. Pour rappel, la qualification en quarts de finale avait déjà rapporté 550.000 dollars. Une place en finale vaudra 1 million, tandis que le sacre final offrirait 2 millions de dollars au club champion.
En parallèle, et pour permettre au CSC de bien préparer cette confrontation cruciale contre les Marocains de la RS Berkane, la Ligue algérienne de football a décidé de reporter le match prévu le 14 avril contre le MC Oran. Une décision saluée par les supporters et par le staff technique, qui souhaite concentrer tous ses efforts sur cette échéance continentale. Cette gestion du calendrier devrait permettre aux joueurs de récupérer pleinement et de peaufiner les derniers réglages avant le choc prévu pour le 20 avril.
Cette qualification et cette récompense financière tombent à point nommé pour le club constantinois, tant sur le plan sportif que logistique. L’entraîneur Kheïreddine Madoui, qui avait exprimé sa fierté après l’exploit face à l’USMA, avait également insisté sur l’importance de cette demi-finale, la qualifiant déjà de “première finale”.
Porté par un public bouillant et des joueurs galvanisés, le CS Constantine rêve désormais d’inscrire son nom au palmarès continental. Mais avant de penser à la finale, il faudra venir à bout d’un adversaire redoutable, la RS Berkane, déjà double vainqueur de la compétition. Une mission difficile, mais pas impossible, surtout avec un soutien populaire massif et une motivation décuplée par les enjeux sportifs et financiers.
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