Vendredi 28 novembre, le stade Hocine Aït Ahmed de Tizi Ouzou sera le théâtre d’un véritable spectacle africain : la JS Kabylie (JSK) affronte les Young Africans pour son deuxième match de la phase de poules de la Ligue des champions. Coup d’envoi à 17h00, retransmis en direct sur Al Aoula, et déjà, les rues de Tizi Ouzou vibrent au rythme des chants des supporters kabyles, prêts à transformer chaque tribune en un chaudron incandescent.
Après un premier revers lourd au Caire face à Al Ahly (1-4), les Canaris ont une mission claire : relever la tête et montrer que la JSK peut toujours se battre pour sa place dans la compétition. Ce match n’est pas seulement une rencontre de football, c’est une question d’honneur et de fierté. Pour les joueurs, c’est l’occasion de prouver qu’ils ont appris de leurs erreurs et qu’ils savent répondre présents quand la pression est à son comble.
La JSK, portée par des milliers de supporters passionnés, devra allier intensité, discipline et créativité. Les Young Africans, connus pour leur jeu rapide et leur capacité à surprendre sur chaque contre, représentent un défi de taille. Mais la JSK, forte de son expérience et de sa connaissance du terrain de Tizi Ouzou, peut tirer avantage de ce décor familier. Chaque centre, chaque passe et chaque frappe sera scruté par des milliers d’yeux, et chaque action pourra faire basculer le match.
Derrière les lignes, la défense devra se montrer solide et vigilante, tandis que l’attaque devra oser, créer, et surprendre l’adversaire. La clé pourrait bien résider dans ces moments de génie individuel capables de déclencher l’explosion du stade et de donner aux Canaris une avance précieuse. Mehdi Merghem et ses coéquipiers savent que le public est leur allié : les chants, les drapeaux et les tambours ne seront pas que symboliques, ils feront partie intégrante de la bataille sur le terrain.
Mais au-delà du jeu, ce match est une véritable déclaration. Une déclaration de la JSK à toute l’Afrique : malgré le revers du Caire, les Canaris ne se laisseront pas abattre. Vendredi, chaque duel, chaque interception et chaque tir comptera. Le stade n’attend qu’une chose : voir l’équipe renaître, offrir un match palpitant et confirmer que la JSK peut encore rêver grand dans cette Ligue des champions africaine.
Tizi Ouzou s’apprête donc à vivre un vendredi mémorable, où football et passion s’entrelacent, et où la JSK aura l’opportunité de transformer la déception du premier match en une célébration collective, sous les yeux d’un public fervent prêt à pousser son équipe vers la victoire.


































