Algérie Foot – Mobilis, actionnaire majoritaire au sein de la jeunesse sportive de Kabylie (JSK) a reçu une très mauvaise surprise.
Selon Echourouk, la JS Kabylie (JSK), propriété de Mobilis commencera la prochaine saison de Ligue 1 dans son ancien stade, le 1er Novembre, qui est doté d’une pelouse synthétique. Cette décision fait suite aux retards concernant la gestion de leur nouveau stade, le Hussein Aït Ahmed, qui reste sans direction administrative. De plus, la pelouse du nouveau stade a subi une certaine dégradation, ce qui signifie que son utilisation est reportée à une date indéterminée.
Cette décision risque d’impacter les plans Marketing de Mobilis, qui misait énormément sur le nouveau stade de Tizi Ouzou.
Les discussions récentes autour de l’introduction de la technologie VAR (arbitrage vidéo) lors de la prochaine saison ont suscité de nombreux espoirs parmi les supporters et observateurs. Ces derniers s’attendaient à ce que les nouvelles infrastructures, comme les stades Miloud Hadefi à Oran, Nelson Mandela et Douéra à Alger, ainsi que le stade Hussein Aït Ahmed à Tizi Ouzou, soient utilisés pour les compétitions locales et continentales. Cependant, la réalité est bien plus sombre. Plusieurs de ces stades sont dans un état de délabrement avancé ou manquent d’entretien adéquat, les rendant inaptes à accueillir des matchs internationaux, et parfois même des rencontres locales.
Le cas des stades de Constantine, Sétif et Batna, qui devaient initialement bénéficier de travaux de rénovation, reste préoccupant. Malgré les annonces officielles affirmant la reprise des travaux, rien n’a été concrètement entrepris jusqu’à présent. Ces stades sont donc encore gelés dans l’attente de fonds ou de décisions administratives. Le seul projet qui semble avancer est celui du stade de Béchar, d’une capacité de 20 000 spectateurs, qui sera un atout pour la JS Saoura une fois terminé.
Pendant ce temps, des clubs comme le RC Akbou, qui a récemment rejoint la Ligue 1, se retrouvent sans stade propre et devront jouer leurs matchs à domicile au stade de Béjaïa. Quant aux autres équipes, elles continueront d’évoluer dans des infrastructures vieillissantes, telles que le stade du 20 Août à Alger ou le stade du 1er Novembre à Tizi Ouzou, des lieux qui n’offrent guère de confort pour les spectateurs ou les joueurs.
Le stade du 5 Juillet, un monument du football algérien, souffre également de problèmes d’entretien. Malgré sa pelouse naturelle, il a été fermé à plusieurs reprises pour des travaux d’urgence. Ironiquement, ce stade avait sauvé les clubs algériens participant aux compétitions africaines lors des deux dernières saisons, mais il est maintenant fermé pour des rénovations profondes et une augmentation de sa capacité à 80 000 places.
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