L’élimination de la JS Kabylie face à l’USM El Harrach continue de susciter de vives réactions dans l’entourage du club. Au cœur des débats, le déplacement du directeur sportif Hakim Medane en France, intervenu peu après cette contre-performance, ravive une polémique récurrente autour de sa gestion et de son rôle en période de crise.
Ce n’est pas la première fois que Medane quitte le pays alors que la JSK traverse une zone de turbulences. Un constat qui alimente l’incompréhension d’une partie des supporters, pour qui la présence du directeur sportif au quotidien est essentielle, notamment dans des moments délicats nécessitant des décisions rapides et une communication claire.
L’élimination face à l’USMH a mis en lumière plusieurs dysfonctionnements, tant sur le plan sportif qu’organisationnel. Des choix techniques contestés, une préparation jugée insuffisante et une incapacité à réagir dans les moments clés ont nourri le sentiment de frustration chez les supporters. Dans ce contexte, le départ du directeur sportif vers la France est interprété par certains comme un désengagement, voire une manière d’éviter la pression locale.
Hakim Medane, figure respectée pour son passé de joueur, occupe aujourd’hui un poste stratégique. À ce titre, il est attendu sur le terrain institutionnel autant que dans les coulisses. La question de son salaire, estimé à 130 millions de centimes par mois, renforce encore davantage les critiques, certains estimant que cette rémunération implique une responsabilité accrue, notamment en période de résultats négatifs.
Du côté du club, aucune communication officielle n’a été faite pour expliquer les raisons exactes de ce déplacement. Est-il lié à des dossiers de recrutement, à des contraintes personnelles ou à des missions spécifiques confiées par la direction ? L’absence d’informations alimente les spéculations et accentue le climat de tension autour de la JSK.
Dans un club historiquement habitué à jouer les premiers rôles, chaque faux pas prend une dimension particulière. L’épisode actuel illustre une fois de plus la fragilité de l’équilibre entre direction, staff technique et supporters. À court terme, la priorité reste sportive, mais la gestion humaine et institutionnelle apparaît tout aussi déterminante pour sortir de cette période difficile.



































