El Hadi Ould Ali, président actuel du conseil d’administration de la JSK et ancien responsable de la Mouvement Culturelle Berbère (MCB), a publié récemment une déclaration ferme sur le projet séparatiste promu par Ferhat Mehenni concernant la région de la Kabylie. Dans son communiqué, Ould Ali souligne sans ambiguïté que la Kabylie fait partie intégrante de l’Algérie et que toute tentative de sécession constitue une déviation grave par rapport à l’histoire et aux luttes de cette région.
Selon Ould Ali, les appels à l’indépendance de la Kabylie représentent une dérive dangereuse, qui ne reflète ni l’histoire, ni la pensée, ni les aspirations réelles de ses habitants. Il rappelle que la Kabylie, à travers son histoire, a toujours joué un rôle central dans la construction de l’Algérie, notamment en participant activement à la résistance populaire et à la lutte pour l’indépendance contre la colonisation française. Après l’indépendance, la région a continué à se battre pour la démocratie, les libertés et le développement social, toujours dans le cadre de l’unité nationale.
El Hadi Ould Ali insiste sur le fait que la défense de la langue et de la culture amazighes ne peut en aucun cas servir de prétexte à la division nationale. La MCB, dont il fut un responsable majeur, a toujours été un mouvement national et inclusif, enraciné dans les valeurs de diversité et d’unité. Pour Ould Ali, réduire la lutte culturelle de la Kabylie à un projet séparatiste constitue une trahison de son histoire et de sa mission originelle.
Le président du conseil d’administration de la JSK considère que le projet d’indépendance de la Kabylie est un “danger illusoire”, politiquement voué à l’échec. Selon lui, présenter la région comme un corps étranger à l’Algérie ou exploiter ses aspirations culturelles pour servir des agendas externes constitue un faux récit qui dénature l’histoire et les attentes des citoyens kabyles.
Enfin, Ould Ali appelle à la responsabilité et à l’unité. Il exhorte les habitants de la Kabylie à continuer de jouer leur rôle historique en tant que moteur de progrès, de culture et de liberté, au service de l’ensemble de l’Algérie. Son message est clair : la lutte culturelle et identitaire doit se faire dans une Algérie unie, en renforçant la reconnaissance de la langue amazighe comme langue nationale et officielle et en promouvant la justice sociale et les libertés.


































