La JS Kabylie semble enfin voir le bout du tunnel dans l’affaire liée à l’interdiction de recrutement prononcée par la FIFA. Après plusieurs semaines d’incertitude et de spéculations, le litige opposant le club kabyle à Bandırmaspor, ancien club de Billal Messaoudi, serait sur le point d’être définitivement réglé, ouvrant la voie à une issue favorable pour la formation algérienne.
À l’origine de cette sanction, un différend financier portant sur une indemnité de prêt estimée à 600 000 dollars. Cette somme, exigée par le club turc, avait suscité de nombreuses interrogations quant à la gestion administrative et financière de la JSK. Toutefois, selon des informations concordantes, la situation serait bien moins alarmante qu’elle n’a pu paraître.
Contrairement à certaines rumeurs, la direction de la JS Kabylie n’aurait pas attendu une quelconque pression de l’instance internationale pour agir. Le montant réclamé aurait été transféré dans les délais, avant même que l’affaire ne prenne une dimension médiatique. Le blocage serait survenu à un autre niveau : celui des lenteurs bancaires, un problème administratif indépendant de la volonté du club.
Ce contretemps, purement technique, a néanmoins suffi à déclencher une sanction provisoire de la FIFA, appliquée de manière automatique en attendant la confirmation de la réception effective des fonds. Un scénario malheureusement fréquent dans le football international, où la rigidité des procédures laisse peu de place à l’interprétation.
Aujourd’hui, tous les indicateurs semblent au vert. Le dossier serait en phase finale de régularisation, ce qui devrait entraîner la levée immédiate de l’interdiction de recrutement. Une nouvelle accueillie avec soulagement par les supporters kabyles, inquiets à l’idée de voir leur club handicapé lors du prochain mercato hivernal.
Cette issue favorable permettrait à la JS Kabylie de retrouver une marge de manœuvre sportive essentielle, dans une période charnière de la saison. Le club pourra alors se concentrer pleinement sur le renforcement de son effectif et la stabilisation de son projet sportif, sans le poids d’un contentieux administratif.



































