JO 2024 – La défaite des Lionceaux de l’Atlas en
demi-finales des Jeux Olympiques de Paris 2024 face à l’Espagne
(1-2) a suscité une vague de critiques, dirigées en grande partie
vers Walid Regragui, le sélectionneur de l’équipe A du
Maroc.
Bien que Tarik Sektioui, le sélectionneur officiel de l’équipe
olympique, ait été critiqué pour ses décisions tactiques, notamment
son unique changement tardif à la 88e minute, c’est Regragui qui
est au centre de la polémique.
Regragui, connu pour sa direction de l’équipe nationale senior,
a été accusé d’ingérence dans la gestion de l’équipe olympique.
Présent lors de la dernière séance d’entraînement et observé dans
les couloirs du stade Vélodrome donnant des instructions à la
mi-temps, Regragui a semblé s’imposer dans un rôle qui n’était pas
le sien. Cette omniprésence a été perçue par les supporters comme
une prise de pouvoir non justifiée, mettant en question l’autorité
de Sektioui.
Les critiques sur les réseaux sociaux se sont intensifiées,
certains fans allant jusqu’à demander la démission de Regragui. Ils
craignent que cette influence perçue ne soit le signe de
dysfonctionnements plus profonds au sein de la Fédération Royale
Marocaine de Football (FRMF), dirigée par Fouzi Lekjaa. Ces
inquiétudes sont amplifiées par l’approche de la Coupe d’Afrique
des Nations (CAN) 2025, que le Maroc accueillera.
Le rôle de Regragui lors des prochains matches de qualification
pour la CAN en septembre sera scruté de près. Pour Sektioui,
l’avenir semble incertain, et la gestion de cette crise pourrait
déterminer la direction future de l’équipe nationale marocaine,
tant pour les sélections senior qu’olympique. Cette situation met
en lumière les défis de la cohésion et de la gouvernance au sein du
football marocain à un moment crucial de son histoire sportive.
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