À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, les avis d’experts et d’anciens sélectionneurs continuent d’alimenter le débat autour des forces en présence. Claude Le Roy, figure reconnue du football africain, s’est récemment exprimé sur le potentiel de l’équipe nationale algérienne et sur le rôle que pourraient jouer certains de ses cadres dans le tournoi.
L’ancien sélectionneur n’a pas caché son intérêt pour plusieurs profils émergents au sein des Verts. “Maza, et Hadj Moussa oui”, a-t-il affirmé, mettant en avant des joueurs qu’il estime capables d’avoir un impact significatif sur le jeu algérien. Ces propos soulignent la confiance qu’il accorde à une nouvelle génération appelée à prendre davantage de responsabilités.
En revanche, Claude Le Roy s’est montré plus mesuré concernant Riyad Mahrez. “Mahrez peut apporter une aide, mais je ne pense pas que l’Algérie pourra compter sur lui pour aller très loin”, a-t-il déclaré. Une analyse qui reflète les interrogations persistantes autour du rôle du capitaine algérien, notamment en ce qui concerne sa capacité à porter l’équipe dans les moments décisifs.
Cette prise de position intervient dans un contexte où Mahrez demeure l’un des joueurs les plus expérimentés du groupe, mais où la sélection algérienne cherche également à renouveler ses forces et à s’appuyer sur de nouveaux leaders. Les propos de Le Roy illustrent ainsi une lecture prudente du potentiel algérien, entre continuité et transition générationnelle.
Alors que la CAN 2025 s’annonce exigeante, ces déclarations viennent alimenter les débats autour de la hiérarchie au sein des Verts et de la répartition des rôles. Sur le terrain, ce sont toutefois les performances collectives qui détermineront la capacité de l’Algérie à répondre aux attentes et à déjouer les pronostics.



































