Algérie Foot– Rien ne va plus pour Billal Brahimi au Brésil. L’ancien attaquant de l’OGC Nice, qui a porté à plusieurs reprises le maillot de l’équipe nationale d’Algérie, est au cœur d’une vive polémique au sein de son nouveau club, Santos FC. À peine quelques semaines après son arrivée, son nom déchaîne déjà les tensions entre le président du club et l’entraîneur argentin Pablo Vojvoda.
Tout a commencé après la défaite de Santos face à Palmeiras (2-0) lors de la 32e journée du championnat brésilien. Non convoqué pour cette rencontre, Brahimi s’est retrouvé au centre d’une polémique inattendue. Le président Marcelo Teixeira a affirmé publiquement que le recrutement de l’ailier algérien avait été fait à la demande expresse de l’entraîneur, tandis que ce dernier a rapidement démenti, déclarant qu’il « ne connaissait pas » Brahimi avant sa signature et qu’il s’était simplement appuyé sur le rapport du département d’analyse du club.
Cette contradiction a déclenché une tempête médiatique au Brésil, au point que plusieurs journaux, dont Globo Esporte, se sont penchés sur “le mystère Billal Brahimi”. Le média a résumé la situation d’un ton ironique : « Comme si Santos n’avait pas déjà assez de problèmes sportifs, voilà que s’ajoute un nouveau feuilleton administratif. »
Depuis son arrivée en septembre dernier, le joueur algérien n’a disputé que 26 minutes en match officiel. Le reste du temps, il a soit été remplaçant sans entrer en jeu, soit écarté de la feuille de match. Une situation qui rappelle tristement le passage éclair d’Islam Slimani à Coritiba, autre aventure brésilienne d’un joueur algérien qui avait tourné court.
Dans ses explications, Pablo Vojvoda a tenté d’apaiser la polémique : « Je n’ai rien contre Brahimi. C’est un bon joueur, mais il doit s’adapter à notre football et à notre style de jeu. Aujourd’hui, j’ai préféré d’autres profils pour des raisons tactiques. »
Malgré tout, la situation de l’international algérien semble délicate. Son contrat avec Santos court jusqu’à fin 2026, mais son avenir au club paraît déjà incertain. Certains observateurs locaux estiment même qu’il pourrait être prêté dès janvier si son intégration ne s’améliore pas d’ici là.
À seulement 25 ans, Billal Brahimi, qui avait montré de belles choses avec Nice et Angers avant son départ en Amérique du Sud, se retrouve à un tournant de sa carrière. Les supporters algériens espèrent qu’il saura rebondir, lui qui a déjà goûté à la sélection nationale et qui possède encore le potentiel pour retrouver son meilleur niveau — à condition que la situation à Santos ne continue pas de s’envenimer.
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