Le passage de Mohamed Boulahbib, plus connu sous le surnom de Sousou, dans l’émission La Casa del Sport sur la chaîne Echourouk, a suscité de vives réactions dans le monde du football constantinois. L’ancien président du CSC s’est exprimé avec une franchise rare, révélant des anecdotes inattendues et revenant sur des épisodes marquants de son parcours à la tête du club. Parmi ses déclarations les plus surprenantes, celle où il affirme avoir été à deux doigts de faire venir Diego Maradona à Constantine en 1997 a particulièrement retenu l’attention. Selon lui, ce projet audacieux n’a pas abouti en raison de personnes qui auraient volontairement entravé son travail à l’époque. « J’étais sur le point de ramener Maradona, mais quelqu’un m’a cassé et m’a empêché de travailler », a-t-il confié, laissant planer le doute sur l’identité de ceux qu’il accuse.
Boulahbib n’a pas hésité à rappeler son rôle central dans l’histoire sportive du CSC. Avec un ton à la fois ferme et humble, il a déclaré que l’histoire du club pouvait « se résumer » à son nom, estimant avoir été l’un des piliers de ses succès. Il affirme avoir contribué pleinement au premier titre du club et à 80 % au second. Cette manière de revendiquer sa part de responsabilité dans les moments de gloire témoigne de son attachement profond au CSC et de la fierté qu’il éprouve pour ce qu’il a accompli durant son mandat.
Interrogé sur la situation actuelle du club, Sousou s’est montré optimiste, affirmant que le CSC traverse l’une des meilleures périodes de son histoire sur le plan sportif et institutionnel. Contrairement aux rumeurs qui circulent régulièrement, il a tenu à clarifier qu’il n’a jamais vendu ses actions et qu’il ne compte pas le faire. Il assure même être encore l’un des acteurs majeurs du club, à hauteur de plus de 60 %. Cette précision vient renforcer l’idée qu’il demeure, malgré son retrait de la présidence, l’une des figures influentes du paysage constantinois.
Son intervention a aussi été marquée par un discours empreint de modestie, même si certains propos ont pu surprendre par leur assurance. Il rappelle qu’il reste « un homme simple », malgré le poids historique qu’il revendique au sein du CSC. Pour lui, ce club n’est pas seulement un nom ou un palmarès, mais une partie essentielle de sa vie.
En évoquant ses souvenirs, ses regrets et ses accomplissements, Mohamed Boulahbib a offert une plongée fascinante dans les coulisses du CSC des années 1990 et dans l’engagement sans faille de ceux qui ont marqué son histoire. Ses déclarations ne manqueront pas d’alimenter les discussions des supporters, toujours passionnés par les récits des personnalités qui ont façonné leur club de cœur.



































