Lors de cette
conférence, le reporter a posé une question en apparence classique
sur la rotation offensive de l’équipe croate, citant des noms comme
Andrej Kramaric, Igor Matanovic, Petkovic et Ivan Perisic. Mais il
a ensuite ajouté à la liste un certain « Baleglawic », un joueur
fictif dont le nom était en réalité un jeu de mots douteux.
Deschamps ne tombe pas dans le
piège
Si Didier Deschamps a
d’abord suivi le raisonnement du journaliste, reconnaissant les
attaquants mentionnés et ajoutant même le jeune Luka Baturina à la
liste, il a rapidement tiqué en entendant le nom inconnu de «
Baleglawic ». Avec son sens de la répartie habituel, le
sélectionneur des Bleus n’a pas relevé directement l’erreur mais a
évité de répondre à la question en bottant en touche :
« On connaît tous les
adversaires. Si vous savez qui débute chez les Croates, ça
m’intéresse. Je ne le saurai que demain soir. Mais on supervise les
adversaires, et dans les infos qu’on peut transmettre aux joueurs,
tous les joueurs qui sont dans la liste peuvent à un moment être
sur le terrain, dès le départ ou rentrer. »
Un moyen habile pour
Deschamps de ne pas accorder d’importance à ce piège tout en
rappelant que son staff analyse minutieusement les adversaires.
Une tentative d’humour qui
divise
Cette initiative du
journaliste a rapidement fait réagir sur les réseaux sociaux.
Certains internautes ont salué la malice de la question, voyant
dans cette tentative une façon amusante de tester la réactivité du
sélectionneur. D’autres, en revanche, ont jugé cette manœuvre
inutile voire irrespectueuse, estimant que les conférences de
presse doivent rester un espace sérieux d’échange sur le match à
venir.
Quoi qu’il en soit,
cette anecdote prouve que Didier Deschamps reste particulièrement
vigilant face aux questions parfois surprenantes des médias. Il n’a
peut-être pas encore trouvé la recette pour renverser la Croatie
sur le terrain, mais il sait au moins comment éviter les pièges
tendus en dehors.