Algérie Foot – Naïma Laouadi s’en est prise l’ex sélectionneur de l’équipe d’Algérie, Djamel Belmadi, ravivant les critiques autour d’un entraîneur déjà secoué par une période sportive compliquée.
La déclaration de Naïma Laouadi, ancienne capitaine de l’équipe nationale féminine et figure respectée du football algérien, n’est pas passée inaperçue. En jugeant que Djamel Belmadi « dramatise trop » et « complique souvent des situations simples », elle a touché une corde sensible au sein d’un public encore partagé sur l’héritage laissé par l’ancien sélectionneur des Verts. “Zinnbauer s’est trompé lors du dernier match face à Al Ahly au Caire. La JSK n’est pas un club qui perd avec 4 buts.”, a-t-elle ajouté.
Belmadi, aujourd’hui coach au
Qatar, traverse une phase délicate depuis son arrivée à Al-Duhail.
Ses débuts contrastés et une série de résultats irréguliers ont
alimenté les critiques, au point que certains observateurs évoquent
déjà un avenir incertain. Pourtant, l’homme n’est pas un novice.
Son parcours parle pour lui : champion d’Asie avec Al-Duhail en
2018, artisan du renouveau et de la résurrection de l’équipe
d’Algérie, puis héros du sacre à la CAN 2019 qui a redonné fierté
et visibilité au football national.
Un palmarès solide… mais une fin de cycle difficile.
En quittant les Verts en 2024 après l’échec de la CAN, Belmadi espérait retrouver une forme de sérénité. C’est exactement cette quête d’apaisement que Laouadi remet en cause : selon elle, l’entraîneur continue de se placer au centre de l’attention, parfois au détriment de la performance collective, en s’enfermant dans une communication trop émotionnelle et souvent excessivement chargée.
Cette sortie n’est pas anodine. Elle cristallise une opinion largement répandue : Belmadi, malgré ses compétences, a parfois nourri un climat de tension, que ce soit par certaines réactions en conférence de presse, par la pression qu’il mettait sur son groupe ou encore par une gestion émotionnelle très intense des moments forts.
Aujourd’hui, installé au Qatar, l’ancien sélectionneur tente de reconstruire. Mais les critiques, mêmes éloignées de lui géographiquement, rappellent que son image en Algérie reste liée à un contraste permanent : celui d’un entraîneur capable du meilleur… mais souvent prisonnier de son propre caractère.
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