Algérie Foot – Ignoré par Petkovic, Youcef Belaïli brille encore avec l’Espérance : un message clair envoyé sans la moindre amertume.
L’histoire entre Youcef Belaïli et l’équipe d’Algérie ressemble de plus en plus à une séparation sans rancune. Non retenu par Vladimir Petkovic pour le stage de novembre, l’ailier de l’Espérance Sportive de Tunis n’a pas semblé affecté par cette décision. Fidèle à sa réputation d’artiste imprévisible et d’homme de caractère, il a préféré répondre sur le terrain — et avec la manière.
Belaïli, l’indomptable
Jeudi soir, dans le championnat tunisien, Belaïli a encore fait parler sa classe. Auteur d’un but lors de la large victoire de l’Espérance face à la Jeunesse d’Omrane (4-0), il a une fois de plus prouvé qu’il restait une arme redoutable, peu importe le maillot qu’il porte. Ce deuxième but consécutif, son premier doublé de la saison en termes d’efficacité, est un message fort envoyé à ceux qui doutaient encore de sa motivation.
À 33 ans, l’ancien joueur du Qatar SC et du Stade Brestois semble avoir trouvé à Tunis un équilibre qu’il avait longtemps perdu. Sa complicité retrouvée avec ses coéquipiers, son influence sur le jeu et son plaisir visible sur le terrain montrent un homme libéré. Loin des tumultes de la sélection, Belaïli s’épanouit dans un environnement où il se sent maître de son destin.
Pendant ce temps, Petkovic poursuit sa ligne de conduite : bâtir un groupe discipliné, jeune et focalisé sur la CAN 2025. Mais si certains joueurs peuvent se laisser abattre après une mise à l’écart, Belaïli, lui, s’en moque royalement. Il continue d’être décisif, d’enflammer les stades et de rappeler qu’un artiste, même banni, garde toujours sa scène.
Le message est limpide : Youcef Belaïli n’a besoin de personne pour briller. Et surtout pas d’une convocation pour exister.
































