Algérie Foot – Après l’annonce fracassante faite par Houssem Aouar ce matin, l’international français d’origine algérienne, Karim Benzema, est pris pour cible !
Alors que c’était dans les tuyaux lors des derniers mois, c’est désormais officiel ! Houssem Aouar intégrer l’équipe d’Algérie après avoir changé de nationalité sportive. Le milieu de terrain de l’Olympique de Lyon a en effet accepté de jouer pour les Verts après avoir porté le maillot de l’équipe de France en octobre 2020 lors d’un match amical contre l’Ukraine. Dans un entretien accordé au média officiel de la Fédération Algérienne de Football, le joueur de 24 ans a tenu à justifier son choix de représenter désormais les Fennecs. “Je peux comprendre certaines pensées. Ce n’est pas un choix par défaut. Si ça l’était, je ne l’aurais pas fait maintenant. J’ai encore de nombreuses années devant moi. J’aurai pu attendre mais là, non. C’est un choix du cœur. (…) C’est un signe du destin. Je vais démontrer ce que je sais faire sur le terrain”, a-t-il expliqué au micro de FAF TV.
Après Rayan Ait Nouri, Farés Chaibi, Jaouen Hadjam et Badredine Bouanani, la France perd donc un énième joueur au profit de l’Algérie. Dans ce sens, le célèbre journaliste français, Daniel Riolo, évoque un possible effet Karim Benzema. “On pourrait se demander pourquoi c’est comme ça, et comment on en est arrivé. Mais c’est un fait qui est là. Après, est-ce qu’il y a aussi, quelque part, un effet Benzema dans tout ça ? Je pose la question. Avec la façon dont Benzema a été traité par l’équipe de France et par Deschamps. Il est également possible que cela joue un petit rôle”, a-t-il indiqué lors de l’After Foot sur RMC. “La tendance, on la sent venir. Y’a un problème plus vaste de société où les binationaux et notamment s’ils sont Algériens, se sentent de moins en moins proches de la France et plus attirés par leurs origines. C’est une tendance. S’ils le sentent comme ça, y’a rien à leur dire… C’est pas condamnable. J’ai toujours dit qu’ils devaient faire en fonction de leur cœur. Si leur cœur dit que c’est là-bas qu’ils ont envie de joueur, s’ils gagnent leur place qu’ils y aillent. Après on pourrait expliquer pourquoi la société a fait qu’aujourd’hui, des enfants qui sont de deuxième ou troisième génération se sentent aussi peu français. C’est un problème qui est socio-politique qui est encore plus grand, qui dépasse le foot”, a-t-il conclu.
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