À quelques jours d’une confrontation amicale très attendue entre l’Arabie saoudite et l’Algérie, Hervé Renard a levé le voile sur les raisons qui l’ont poussé à défier les Fennecs dans cette fenêtre internationale. Le technicien français, auréolé d’une victoire solide contre la Côte d’Ivoire vendredi dernier, souhaite poursuivre son travail de montée en puissance en affrontant une sélection qu’il juge redoutable et particulièrement formatrice dans la préparation de son équipe pour la Coupe du monde 2026.
Après ce succès obtenu face à ce qu’il a longtemps considéré comme « sa victime préférée », Renard a expliqué qu’il voulait s’offrir un autre test grandeur nature, cette fois face à une équipe qui occupe une place majeure sur la scène africaine. Le sélectionneur des Green Falcons s’est montré très élogieux à l’égard de la formation de Vladimir Petkovic, assumant pleinement ce choix ambitieux. « J’ai choisi l’Algérie parce que nous avons besoin d’affronter des équipes avec une grande qualité. L’Algérie est une équipe forte, organisée et qui joue avec beaucoup d’intensité. Ce genre de matchs est le seul qui nous fait progresser. Faire face à des équipes fortes comme l’Algérie et la Côte d’Ivoire est nécessaire, car cela contribue à augmenter la préparation de l’équipe avant un grand tournoi comme la Coupe du Monde », a-t-il affirmé avec conviction.
Si l’Arabie saoudite n’a jamais perdu face à l’Algérie en quatre confrontations directes depuis 1984, la dynamique personnelle d’Hervé Renard face aux Verts raconte une histoire bien différente. En tant que sélectionneur, il affiche un bilan déficitaire contre les Algériens : deux revers concédés en 2009 lorsqu’il dirigeait la Zambie lors des qualifications pour le Mondial 2010, avant de prendre sa revanche plusieurs années plus tard avec la Côte d’Ivoire en quarts de finale de la CAN 2015, dans un match remporté 3-1.
Pour cette rencontre à Djeddah, Renard et son groupe, en constante progression ces derniers mois, veulent poursuivre sur leur lancée. Du côté algérien, l’opposition s’annonce tout aussi sérieuse. Jeudi, Vladimir Petkovic avait largement fait tourner son effectif face au Zimbabwe, une rencontre conclue sur une victoire maîtrisée 3-1. Cette fois, le sélectionneur suisse devrait aligner une équipe largement plus proche de son onze type, avec la volonté de terminer le rassemblement sur une performance solide. En l’emportant contre l’Arabie saoudite, les Fennecs espéreraient engranger un surplus de confiance important avant la Coupe d’Afrique des Nations, prévue au Maroc du 21 décembre au 18 janvier.
Dans un contexte où les deux équipes visent une montée en régime avant leurs échéances majeures, cette affiche amicale prend des allures de test véritablement révélateur, qu’Hervé Renard aborde avec une ambition claire : mesurer la capacité de ses joueurs à rivaliser avec une nation forte du continent africain.



































