Algérie Foot – Ziyech, évincé par le Roi du Maroc après ses critiques, pourrait rebondir en Espagne et tourner définitivement cette page tendue.
L’avenir de Hakim Ziyech continue de faire débat sur la scène européenne, alors que le meneur de jeu marocain n’a toujours pas retrouvé de club depuis la rupture – à l’amiable – de son contrat avec Al-Duhail. Malgré une carrière jalonnée de périodes brillantes, l’ancien joueur de l’Ajax Amsterdam et de Chelsea traverse peut-être la phase la plus délicate de sa trajectoire. Outre les hésitations liées à son état physique, plusieurs observateurs estiment que la situation de Ziyech est aujourd’hui directement liée aux tensions politiques qui l’opposent au palais royal. En effet, le joueur aurait payé au prix fort une critique indirecte adressée au Roi du Maroc, ce qui avait provoqué son éviction de l’équipe nationale avant un retour contraint sous la pression de l’opinion publique.
Le Celta Vigo prêt à lui tendre la main
Face à ce contexte lourd, certains clubs ont néanmoins flairé l’opportunité. Parmi eux, le Celta Vigo, séduit par le profil d’un joueur capable de faire la différence techniquement et de porter un collectif en manque d’inspiration. Selon plusieurs sources internes au club espagnol, Hakim Ziyech est désormais devenu une priorité de recrutement, notamment aux yeux du directeur sportif Marco Garcés, qui apprécie son expérience européenne et son statut d’agent libre. À 32 ans, le Marocain n’est plus dans la force de l’âge, mais son passage remarqué à l’Ajax et sa maturité tactique pourraient lui apporter un rôle clé au sein de l’effectif galicien. D’autres voix évoquent également un possible retour à Amsterdam, un environnement dans lequel le joueur avait été élevé au rang d’idole.
Un contexte politique pesant toujours présent
Reste que le véritable frein à ce nouveau départ n’est pas uniquement sportif. Depuis son léger tacle adressé au souverain lors d’un entretien il y a quelques années, Ziyech Maroc a clairement été placé dans une zone de froideur institutionnelle. La fédération avait suivi la ligne imposée en haut lieu en l’écartant de la sélection, avant de revenir sur sa décision sous la pression populaire. Cette fracture n’a jamais été totalement refermée, et le joueur en subit aujourd’hui encore les conséquences. Un départ vers l’Espagne pourrait ainsi signifier bien plus qu’un simple transfert : ce serait une manière de refermer définitivement une page douloureuse de son histoire avec le Maroc et de rappeler, une fois encore, que sa carrière n’est dictée par aucun pouvoir politique.
À quelques semaines de la fin du mercato, Hakim Ziyech sait qu’il lui reste une dernière occasion de se relancer… à ses propres conditions.
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