La JS Kabylie traverse l’une des périodes les plus délicates de son histoire récente. À l’issue de la défaite concédée face à l’Entente de Sétif, Hakim Medane a officiellement annoncé sa démission de son poste de directeur général du club. Un départ lourd de sens, tant le dirigeant semblait affecté par la situation sportive et institutionnelle des Canaris.
Visiblement épuisé, Medane n’a pas cherché à masquer son désarroi au moment de s’exprimer. « Ça ne veut pas décoller, j’en peux plus, je pars », a-t-il lâché, traduisant un ras-le-bol profond après une série de contre-performances et un climat interne de plus en plus pesant. L’ancien international algérien a également fait référence à un tournant marquant : « Depuis le match en Égypte, beaucoup de choses se sont passées. Il y a eu des situations, des événements et des circonstances que je préfère ne pas détailler pour le moment ».
Sans entrer dans les détails, Hakim Medane a tenu à défendre son bilan personnel, estimant que les difficultés actuelles dépassent largement sa fonction. « Je ne pense pas que le problème se situe à mon niveau. Les gens ne savent pas tout ce qui se passe en interne », a-t-il affirmé, laissant planer le doute sur l’existence de dysfonctionnements structurels plus profonds au sein du club.
Dans un contexte tendu, le désormais ex-dirigeant a choisi la retenue plutôt que la confrontation. « Je peux dire plein de choses sur cette période, expliquer ce qui s’est passé, mais je préfère m’abstenir pour le moment », a-t-il confié, avant de conclure avec sagesse : « Ce n’est pas le moment de parler. Il vaut mieux se taire que parler dans la colère ». Un départ discret, mais lourd de conséquences pour une JSK en quête de stabilité.



































