Algérie Foot – Lors d’un long article sur le site “Algérie Maintenant”, le célèbre commentateur algérien Hafid Derradji s’est exprimé sur le renouvellement par la Fédération algérienne de football du contrat du sélectionneur national Djamel Belmadi.
Selon le speaker des chaînes qataries beIN Sports, il est habituel que l’entraîneur soit le bouc émissaire de tout échec, mais ce qui s’est passé cette fois-ci était complètement différent, car le plus gros échec de l’année 2022 (l’élimination face au Cameroun) a été payé par l’ancien président de la fédération, Charaf-eddine Amara, qui a été poussé à la démission, il a donc servi de bouc émissaire pour absorber la colère des supporters qui ont enduré le choc, ont été très patients, et se sont même rangés aux côtés des joueurs et Djamel Belmadi et l’a soutenu d’une manière sans précédent dans l’histoire du football algérien, où le coach payait le prix de chaque échec.
Hafid Derradji continue d’expliquer ce phénomène inédit lorsqu’il évoque les conséquences de l’élimination sur Djamel Belmadi. Au contraire, malgré la baisse du niveau de l’équipe et de ses résultats, il a renouvelé son contrat pour encore quatre ans, et a conservé tous pouvoirs, y compris ceux qui ne le concernent pas directement, mais désignent plutôt d’autres équipes et catégories, et se rapportant aux affaires fédérales. Et si l’ancien commentateur de la télévision publique algérienne n’a pas dévoilé ces pouvoirs que possède Belmadi, malgré l’échec qui le poursuit depuis plus d’un an, il a indiqué les avoir obtenus en reconnaissance de son rôle dans la victoire de la Coupe d’Afrique des Nations 2019, et sa série de 35 matchs sans défaite.
Si les paroles de Derradji sont vraies, alors l’ingérence de l’entraîneur de l’équipe nationale dans des affaires qui ne le concernent pas est considérée comme une chose dangereuse qui se produit dans la FAF, soit avec la possibilité de sa domination, soit avec une faiblesse importante dans la gestion qui obstrue le travail de l’instance de foot algérien.
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