Vladimir Petkovic n’a encore rien dévoilé. Mais sans le dire explicitement, il a relancé la tension autour du poste de gardien de but en Algérie. Après le tirage du Mondial 2026, le sélectionneur national a été assailli par les questions concernant la hiérarchie qui sera adoptée pour la CAN 2025. Sa réponse, étroite et calculée, a rappelé que rien n’était figé : « Le titulaire sera l’un des quatre qui seront sélectionnés. »
Cette déclaration confirme au moins une chose : la liste comprendra quatre portiers, un choix logique pour couvrir tous les scénarios possibles dans une CAN souvent éprouvante. Les candidats les plus crédibles restent les habituels : Guendouz, Benbot, Luca Zidane et Bouhalfaya. Un quatuor varié, entre expérience continentale, forme en club et potentiel à long terme. Quel sera le gardien titulaire ? Petkovic a botté en touche.
Derrière cette phrase
énigmatique, Petkovic conserve un avantage stratégique : maintenir
une concurrence totale. Le coach refuse toujours de donner un
indice sur son choix final, et ce silence nourrit les débats autant
qu’il stimule la motivation de ses joueurs.
La lutte devrait être particulièrement serrée entre
Guendouz, revenu
fort lors des derniers rassemblements, et Luca Zidane, gêné par une blessure récente
mais toujours apprécié pour son jeu au pied et son capital de
confiance.
Petkovic a également profité
de l’occasion pour évoquer le cas des joueurs présents à la Coupe
Arabe, notamment Atal,
Tougai et Benzia. Là encore, le discours est resté mesuré,
presque hermétique :
« Tout est possible.
»
Une manière de leur rappeler qu’ils restent observés, que rien n’est gagné, mais que rien n’est perdu non plus. Leurs prestations au Qatar, leur état physique ainsi que l’équilibre général du groupe joueront un rôle déterminant dans leur convocation éventuelle.
À quelques jours de la liste finale, le sélectionneur algérien reste fidèle à son style : rigoureux, opaque, et soucieux de ne rien révéler prématurément. Une méthode qui peut parfois frustrer les supporters, mais qui donne un message clair aux joueurs : la méritocratie tranchera.
Dans un contexte où la CAN
2025 représente l’un des plus gros défis du cycle, l’Algérie avance
donc avec une grande question encore sans réponse. Qui occupera les
cages ?
Petkovic, lui, continue d’observer. Et de faire monter la
pression.


































