Algérie Foot– Le feuilleton entre l’attaquant algérien Youcef Belaïli et le club français de l’AC Ajaccio connaît un nouveau rebondissement. Le 16 octobre 2025, la FIFA a décidé d’annuler les sanctions infligées au club corse dans le cadre du litige concernant le contrat de l’international algérien, âgé de 33 ans. Cette décision relance l’affaire à zéro et met en lumière de nouveaux soupçons concernant une pièce administrative au cœur du dossier.
Selon le magazine L’Équipe, la FIFA a revu son jugement initial après la présentation, par Ajaccio, de nouvelles preuves pointant des irrégularités dans les documents utilisés pour justifier la résiliation unilatérale du contrat par Belaïli. Ces éléments ont convaincu l’instance internationale de suspendre temporairement les sanctions qui privaient le club de recruter.
Au cœur du conflit se trouve une lettre de rupture de contrat, supposément signée par Belaïli. Le club affirme que la version remise à la FIFA diffère de celle conservée dans ses propres archives. Cette contradiction entre les deux versions du document soulève de sérieuses questions sur l’authenticité de la pièce et sur la procédure ayant mené à la première décision disciplinaire.
Face à ces zones d’ombre, la FIFA a ouvert une enquête complémentaire pour vérifier la validité des documents transmis. L’organisation s’est refusée à tout commentaire détaillé, précisant simplement que la révision du dossier s’inscrit dans les procédures légales habituelles. Toutefois, plusieurs sources proches du dossier en France évoquent déjà un possible cas de falsification administrative, susceptible de bouleverser l’issue de l’affaire.
À Ajaccio, la décision d’annuler les sanctions a été accueillie avec soulagement. Le club estime avoir été injustement pénalisé et voit dans cette révision un premier signe de réhabilitation. Mais pour Belaïli, la situation se complique. L’annulation de la sanction ne l’innocente pas ; au contraire, elle pourrait ouvrir la voie à une enquête plus approfondie sur ses échanges et ses démarches contractuelles.
Du côté du joueur comme de son entourage, c’est pour l’instant le silence total. Ni les représentants légaux de Belaïli ni la Fédération algérienne n’ont fait de déclaration. Entre les suspicions de falsification et la réouverture de l’enquête, l’affaire Ajaccio–Belaïli s’impose déjà comme l’un des dossiers les plus complexes et sensibles du marché des transferts de ces dernières années.
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