Algérie Foot
– L’attaquant égyptien Mostafa Mohamed, joueur du FC
Nantes, se retrouve une nouvelle fois au cœur d’une vive polémique
en France, après avoir refusé de participer à la traditionnelle
“journée de lutte contre l’homophobie” organisée chaque année par
la Ligue de football professionnel (LFP). Ce geste, qu’il justifie
par ses convictions religieuses, lui vaut de sévères critiques de
la part des autorités françaises, notamment de la ministre des
Sports, Marie Barsacq, qui a dénoncé un « manquement éthique et
professionnel ».
La ministre a qualifié
l’attitude du joueur d’« injustifiable », rappelant que ce refus
intervient pour la troisième année consécutive. Elle estime que les
sportifs professionnels ont un devoir d’exemplarité et doivent
s’engager dans toutes les causes promues par la République, au même
titre que la lutte contre le racisme. Pour elle, ce refus constitue
un « faute morale » qui mérite une sanction, saluant ainsi la
décision du FC Nantes de le pénaliser financièrement.
Ce traitement fait écho à
celui qu’a subi l’international algérien Youcef Atal, ancien joueur
de l’OGC Nice, qui s’était retrouvé dans une situation similaire
l’année dernière, après avoir exprimé son soutien à la cause
palestinienne sur ses réseaux sociaux. Jugé incompatible avec les
valeurs de la République, son acte avait provoqué une véritable
tempête médiatique et politique, l’amenant finalement à quitter la
France.
Aujourd’hui, Mostafa Mohamed semble suivre le
même chemin. Les prises de position basées sur des convictions
religieuses ou politiques deviennent, dans le contexte français,
des motifs de marginalisation pour certains joueurs issus du monde
arabe ou musulman. Si la liberté d’expression est un principe
fondamental, elle paraît de plus en plus conditionnée lorsqu’elle
entre en conflit avec certaines sensibilités dominantes, notamment
dans le sport de haut niveau.
Urgent – USMH, MB Rouissat : la Ligue 1 Mobilis tient son nouveau
venu ! (Officiel)