Algérie Foot– Maghnes Akliouche marche littéralement sur l’eau cette saison. Le jeune milieu de terrain de l’AS Monaco, à seulement 22 ans, a encore fait parler de lui vendredi soir lors du match contre Brest (3-2), en inscrivant un doublé décisif, dont un superbe but victorieux dans les dernières secondes de la rencontre. Ses performances étincelantes en Ligue 1 et en Ligue des champions attirent l’attention, et bien entendu, la question qui taraude les médias et les fans de football concerne son avenir international.
Évoluant avec aisance en Ligue 1, Akliouche est devenu une figure incontournable à Monaco, et sa montée en puissance n’a pas échappé aux observateurs. Cependant, c’est bien son choix international qui fait couler beaucoup d’encre. Binational, Akliouche a la possibilité de représenter soit la France, pour laquelle il a fait ses débuts en jeunes, soit l’Algérie, le pays de son père. Une question qui ne cesse d’être soulevée par les journalistes français, surtout après ses récentes performances exceptionnelles, et notamment sa prestation contre le FC Barcelone en Ligue des champions, où il a marqué un but décisif.
Lors de la victoire contre Brest, la question de son futur international a de nouveau été abordée, et une fois de plus, Akliouche a préféré garder le mystère. “Je ne sais pas du tout pour l’instant. Il y a beaucoup d’étapes avant tout ça, beaucoup de matchs. Je me concentre vraiment sur ma performance personnelle et tous les matchs importants qui vont arriver. Et en mars (prochaine trêve internationale), on verra ce qui se passera”, a-t-il confié après la rencontre, soulignant qu’il préfère se concentrer sur son club et son développement personnel avant de prendre toute décision concernant l’équipe nationale.
Les médias français semblent le voir comme un potentiel successeur d’Antoine Griezmann, récemment retraité de l’équipe de France. La pression pour qu’il rejoigne les Bleus grandit, mais Akliouche reste pour l’instant indécis, naviguant entre ses racines algériennes et ses liens avec la France.
À l’inverse de Yacine Adli, qui a annoncé de manière claire son intention de jouer pour la France, Akliouche fait preuve d’une prudence notable. Alors qu’il est régulièrement questionné sur ses choix, il envoie pourtant des signaux qui laissent entrevoir une affection pour l’Algérie. Après la victoire de l’Algérie contre le Libéria (5-1) lors des qualifications pour la CAN 2025, Akliouche a montré son soutien à l’équipe nationale algérienne en likant une story d’Aïssa Mandi, dans laquelle le défenseur affichait sa fierté de devenir le joueur le plus capé de l’histoire de l’EN. Il a également liké le commentaire d’un ex coéquipier à lui évoluant actuellement au Galatasaray, et dans lequel il avait écrit des drapeaux algériens. On peut donc dire que le jeune joueur joue avec les nerfs des Algériens en faisant ces gestes, mais en n’annonçant pas encore son choix.
Le cas d’Akliouche illustre les dilemme des jeunes joueurs binationaux, qui doivent choisir entre deux nations ayant chacune ses attraits. L’Algérie, de son côté, espérait convaincre Akliouche lors des premières démarches l’année dernière, et bien qu’il ait été séduit par l’idée de jouer pour les Fennecs, il n’a jamais pris de décision publique. L’Algérie continue de suivre de près ses performances, tandis que la France, avec l’approche de la trêve internationale en mars 2025, met la pression sur Didier Deschamps pour qu’il l’intègre dans le groupe.
Tant que Maghnes Akliouche brille sur les pelouses de Ligue 1 et en Ligue des champions avec Monaco, la question de son choix international restera en suspens. Les deux fédérations, chacune désireuse de l’avoir dans ses rangs, devront patienter, mais une chose est certaine : Akliouche est devenu un véritable atout pour les deux nations, et son futur sur la scène internationale demeure incertain.
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