Algérie Foot – Le célèbre commentateur algérien Hafid Derradji a réagi à l’actualité marquante de la semaine : la convocation de Rayan Cherki en équipe de France par Didier Deschamps pour disputer la phase finale de la Ligue des Nations en juin prochain en Allemagne. Un événement qui a suscité un vif débat en Algérie et dans la diaspora franco-algérienne.
Dans une déclaration claire et
mesurée, Derradji a tenu à remettre les choses dans leur contexte
:
« L’événement cette
semaine, c’est l’appel de Rayan Cherki en équipe de France, et non
pas le choix de Cherki pour l’équipe de France, car ce choix, il
l’avait en tête depuis longtemps. »
Refusant d’alimenter la
polémique, le journaliste a poursuivi :
« Je ne veux pas entrer
dans la controverse. Certains disent que la Fédération algérienne a
failli à le convaincre, d’autres évoquent une volonté française de
priver l’Algérie d’un joueur talentueux… Rayan Cherki a joué pour
les catégories de jeunes de la France, il est donc normal et
naturel qu’il choisisse la France. Et il aurait été tout aussi
normal et naturel qu’il choisisse l’Algérie, même si les
motivations auraient été différentes. »
Pour Hafid Derradji, il est
essentiel de respecter la liberté du joueur et de ne pas tomber
dans un jugement émotionnel :
« Le cœur du débat ne
doit pas se limiter à blâmer le joueur, son père ou sa mère pour ce
choix. Il est libre, et il n’a pas à justifier son choix. Cela ne
veut pas dire qu’il aime la France plus que l’Algérie ou l’inverse.
Le football ne se mesure pas à ce niveau-là. Rayan Cherki n’a
jamais mal parlé de l’Algérie, ni tenu de propos déplacés. C’est un
choix sportif, et on lui souhaite bonne chance, comme on souhaite
le succès aux nombreux Franco-Algériens qui ont choisi l’Algérie,
comme Gouiri ou Aït-Nouri. »
Un discours d’apaisement et de lucidité, dans un dossier souvent chargé d’émotion et de symboles identitaires.
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