Algérie Foot– À seulement 21 ans, Rafik Messali commence à se faire un nom dans l’élite du football en France, et ses ambitions sont claires : porter le maillot de l’Algérie dès le mois de juin. Le jeune latéral droit de Toulouse ne cache plus son envie de rejoindre les rangs des Fennecs et s’en remet désormais à Vladimir Petkovic, l’actuel sélectionneur.
Depuis le début de la saison, Messali monte en puissance. Avec 11 apparitions en Ligue 1 sous le maillot violet du TFC, il prend ses marques dans la rotation de l’effectif toulousain. Sa progression a récemment été récompensée par une première passe décisive, délivrée face à Lille lors d’un match intense. Cette performance a suffi à relancer l’intérêt autour de son profil.
Dans une interview accordée à DZ Foot, le joueur passé par les U20 algériens a lancé un appel direct à Petkovic : « C’est un rêve pour tout Algérien qui veut jouer pour son pays, et ça l’est aussi pour moi. C’est un objectif proche, que je veux atteindre. (…) Je souhaite aller en équipe nationale en juin. Il me reste six matchs pour performer. Je vais essayer de tout donner pour pouvoir y participer. »
Un message limpide, porté par un joueur visiblement déterminé à convaincre. Formé à l’école toulousaine et bercé par une double culture franco-algérienne, Messali a déjà porté les couleurs de l’Algérie lors du tournoi UNAF, une expérience qu’il n’a pas oubliée : « C’était incroyable, l’ambiance qu’il y avait. On rigolait tous ensemble, que ce soit avec les locaux ou les joueurs européens. On formait de beaux liens entre nous. »
Fan de Riyad Mahrez, qu’il cite comme l’une de ses principales sources d’inspiration, le latéral affiche des qualités qui pourraient séduire Petkovic. D’autant que le poste de latéral droit reste une équation à résoudre chez les Verts, entre les absences récurrentes de Youcef Atal et les tests pas toujours concluants réalisés ces derniers mois.
Avec six rencontres restantes à disputer en club avant la trêve estivale, Rafik Messali sait qu’il joue gros. Sa régularité, sa capacité à enchaîner les bonnes prestations, et son profil offensif pourraient faire pencher la balance en sa faveur. D’autant que le sélectionneur algérien a récemment prouvé, en appelant le jeune Sohaib Naïr, qu’il n’hésitait pas à miser sur la jeunesse lorsqu’elle montre de la volonté.
Messali, un Fennec dans l’âme, n’a désormais plus qu’un objectif en tête : convaincre sur le terrain et figurer sur la prochaine liste des Verts. Le message est passé. Reste à savoir si Vladimir Petkovic y prêtera une oreille attentive.
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