Algérie Foot –Scandale d’arbitrage au Maroc : la gestion catastrophique de Fouzi Lekjaa soulève des critiques sur l’intégrité de l’arbitrage.
Au Maroc, les polémiques arbitrales semblent devenir une constante. Après l’affaire du penalty non accordé à l’Olympic de Safi lors de la 8e journée contre l’AS FAR, un nouveau scandale éclate cette fois-ci après la victoire du club safiot face à la Jeunesse Sportive de Soualem (JSS) en 9e journée. L’OCS dénonce une nouvelle erreur d’arbitrage, cette fois-ci imputée à l’arbitre du VAR, Bouchra Karboubi, qui a, selon le club, privé l’équipe d’un penalty évident et annulé un but valable.
Ces erreurs à répétition, qui surgissent pratiquement chaque semaine, jettent une ombre inquiétante sur la gestion de l’arbitrage au Maroc. Le président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), Fouzi Lekjaa, se retrouve à nouveau sous le feu des critiques pour sa gestion des instances d’arbitrage, dont la qualité et l’intégrité sont régulièrement remises en question. La gestion de la Direction nationale d’arbitrage (DNA) est au cœur de ces polémiques, avec des clubs comme l’Olympic de Safi qui appellent à une réforme en profondeur du système d’arbitrage et demandent des sanctions contre les arbitres fautifs.
Pour l’Olympic de Safi, la situation est devenue intenable. Après avoir déjà dénoncé une erreur de l’arbitre Mustapha Kachaf lors de leur précédent match contre l’AS FAR, le club a cette fois demandé l’écartement de l’arbitre du VAR Bouchra Karboubi pour les prochaines rencontres de l’OCS, estimant que de telles erreurs ne doivent plus être tolérées.
La gestion catastrophique de ces polémiques et le manque d’action visible de la part de la FRMF et de Fouzi Lekjaa ont alimenté une frustration croissante parmi les clubs au Maroc, qui n’hésitent plus à pointer du doigt l’incapacité des instances à garantir une justice sportive équitable. Au fil des semaines, ces scandales d’arbitrage, qui empoisonnent la compétition, risquent de nuire gravement à la crédibilité du football marocain.
Lire également :
Lamine Yamal fait encore la misère au Maroc