Algérie Foot , FIFA – La saga entre Djamel Belmadi, ancien entraîneur de l’équipe nationale de football algérienne, et la Fédération Algérienne de Football (FAF) prend une nouvelle tournure, mettant en lumière les difficultés auxquelles sont confrontés les professionnels du sport lorsqu’il s’agit de faire respecter leurs droits. Le parcours tumultueux de Belmadi après la résiliation de son contrat avec la FAF soulève des questions sur la justice et l’équité dans le monde du football.
Le 13 janvier dernier, le monde du football algérien a été secoué par la nouvelle de la résiliation du contrat de Belmadi avec la FAF, à la suite de la décevante performance de l’équipe nationale lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2024 en Côte d’Ivoire. Les espoirs étaient grands pour les “Fennecs”, mais ils ont été éliminés dès le premier tour après des résultats décevants contre l’Angola, le Burkina Faso et la Mauritanie.
Bien que la FAF n’ait pas officiellement annoncé la résiliation du contrat de Belmadi, il était clair qu’il n’était plus le coach de l’équipe nationale, laissant la place à Vladimir Petković. Les négociations entre Belmadi et la FAF pour parvenir à un accord sur la fin de leur relation n’ont abouti à aucun résultat, ce qui a incité Belmadi à rechercher d’autres moyens pour faire valoir ses droits.
Après avoir épuisé toutes les voies de recours internes, on a appris que Belmadi a bel et bien décidé de faire appel à la FIFA pour régler le différend. Il a entrepris des démarches pour déposer une plainte officielle contre la FAF, mettant ainsi en lumière les obstacles auxquels sont confrontés les entraîneurs de football lorsqu’ils tentent de faire respecter leurs droits.
La décision de Belmadi de porter l’affaire devant la FIFA a suscité des questions sur le montant des indemnités auquel il pourrait prétendre. Son contrat avec la FAF devait expirer en décembre 2026, et sa résiliation anticipée l’aurait privé de salaires s’élevant à plus de 7 millions d’euros. La FAF a proposé une compensation correspondant à seulement trois mois de salaire, ce que Belmadi a refusé, préférant se battre pour obtenir l’intégralité de ce qui lui est dû.
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