Algérie Foot – L’ancien international algérien Billel Dziri s’est exprimé sur Ryad Mahrez, l’équipe nationale et son nouvel entraîneur, Vladimir Petkovic, ainsi que sur d’autres sujets d’actualité du football algérien.
Dziri, qui entraîne actuellement le club de Ben Aknoun en lutte pour le maintien en Ligue 1, a salué l’expérience et le palmarès de Petkovic. Il estime que le nouveau sélectionneur mérite du temps pour s’adapter et démontrer ses capacités, malgré les signaux offensifs encourageants entrevus lors de la dernière trêve internationale. Dziri se montre confiant dans la capacité de Petkovic à mener l’Algérie vers ses objectifs, notamment la qualification pour la Coupe du monde 2026 et la victoire en Coupe d’Afrique des nations 2025.
Concernant l’international algérien Riyad Mahrez, Dziri a tenu à défendre le joueur face aux critiques. Il considère Mahrez comme le meilleur joueur arabe actuel, en raison de ses performances solides en championnat saoudien. Dziri approuve son choix de s’expatrier dans un championnat compétitif et populaire, et estime qu’il a toujours un rôle important à jouer en sélection. Il invite les supporters à être plus cléments envers Mahrez.
Dziri a également évoqué l’échec de l’Algérie à se qualifier pour la Coupe du monde 2022, suite à la défaite en barrage face au Cameroun. Il considère cet échec comme un choc important qui a fragilisé l’équipe nationale. La CAN 2023 décevante en Côte d’Ivoire n’a fait qu’aggraver la situation.
Pour Dziri, jouer en Afrique est un défi majeur qui exige une préparation physique, technique et mentale optimale pour éviter les déconvenues. Il reste néanmoins optimiste quant à la capacité de l’équipe nationale à retrouver son lustre d’antan, grâce à un effectif talentueux.
Sur le plan continental, Dziri regrette l’absence de titre de champion d’Afrique pour les clubs algériens ces dernières années. Il pense que la situation peut évoluer favorablement à condition de corriger les lacunes et de pallier aux défaillances techniques et administratives. Il appelle à définir une stratégie claire pour permettre aux clubs algériens de se hisser au niveau continental et régional.
Dziri se montre confiant dans la progression des clubs algériens et leur capacité à briser la malédiction des quarts de finale. Il rappelle qu’après sa retraite de joueur, il a entraîné plusieurs clubs, dont NSR Hussein Dey, ASO Chlef, WA Tlemcen, et qu’il dirige actuellement le club de Ben Aknoun.
En résumé, Billel Dziri livre une analyse optimiste du football algérien, tout en soulignant les défis à relever. Il appelle à la patience et au travail pour que l’Algérie retrouve sa place parmi les grandes nations du football africain.
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