Algérie Foot – Dans une récente déclaration sur le plateau de l’émission VAR el Heddaf, Ali Bencheikh a partagé son point de vue sur l’affaire impliquant le talentueux footballeur Youcef Atal.
En effet, l’ancien meneur du Mouloudia d’Alger commence par souligner le côté relativement insignifiant de l’amende de 45 000 euros, exprimant sa gratitude que la situation n’ait pas pris une tournure plus dramatique, notamment avec l’éviction d’Atal vers la prison. Une perspective pragmatique qui met en lumière l’importance des détails dans cette affaire.
« Je souhaite adresser quelques mots à Youcef Atal : Heureusement que la situation n’est pas plus grave, car 45 000 euros, c’est relativement insignifiant, et surtout, Dieu merci, il n’a pas été emprisonné. », a-t-il déclaré.
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Par la suite, le regard expert d’Ali Bencheikh se porte ensuite sur la nationalité d’Atal. Au moment de la publication de la vidéo litigieuse, Atal se trouvait en Algérie, et selon Bencheikh, toute poursuite aurait dû relever de la compétence de la justice algérienne. Une interrogation pertinente sur l’implication de la France dans une affaire où un citoyen algérien est concerné.
« En suivant les développements de cette affaire et en écoutant les déclarations de ses avocats, il apparaît qu’au moment de la publication de la vidéo de l’imam en question, Atal se trouvait en Algérie, et il est avant tout Algérien. Si des poursuites devaient être engagées, c’est à la justice algérienne qu’incombe cette responsabilité. Pourquoi la France se mêle-t-elle de cela alors qu’il est en Algérie et demeure citoyen algérien ? Je tiens à souligner que ces propos émanent de son avocat. », a précise Ali Bencheikh.
Le rôle du maire de Nice
Un point crucial soulevé par Bencheikh est le fait que la justice française n’a pas agi de sa propre initiative. C’est le maire de Nice qui a déposé plainte, soulignant ainsi une disparité apparente dans le fonctionnement du système judiciaire. Bencheikh évoque également d’autres incidents impliquant des personnalités publiques en France, tels que les actions du chanteur Enrico Macias envers Jean-Luc Mélenchon, soulignant une possible inégalité de traitement.
« Par ailleurs, il est important de noter que la justice française n’a pas agi de sa propre initiative ; c’est le maire de Nice qui a déposé plainte, bien que la France soit supposément un pays où la justice s’autosaisit, etc. Dans ce cas précis, ce n’est pas la justice qui a pris l’initiative, mais plutôt le maire de Nice, qui est avéré être sioniste. Si le maire avait été un véritable représentant de la France, rien de tout cela ne se serait produit. Si l’on observe les événements en France, le chanteur Enrico Macias a commis des actes plus graves que ceux d’Atal. Il a proféré des menaces à l’encontre d’un homme politique, Jean-Luc Mélenchon, sans qu’aucune action ne soit entreprise. », a-t-il révélé.
Conseils pour l’avenir
En conclusion, Bencheikh exprime sa joie pour Youcef Atal et lui adresse un conseil sage, le suggérant de quitter la France en raison des défis potentiels posés par la législation actuelle. Un appel à la prudence qui met en lumière les incertitudes auxquelles même une personnalité publique peut être confrontée dans le contexte juridique actuel.
« Je suis ravi pour Atal, et si j’ai un conseil à lui donner, c’est un conseil que je prodiguerais à mon propre enfant : quitte la France, car avec la législation actuelle, même une simple contravention peut te placer dans une situation délicate à tout moment. », a-t-il conclu.
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