Algérie Foot – Plusieurs années après un certain incident, l’ancien président de la FAF, Kheireddine Zetchi, se retrouve au cœur d’un gros scandale suite aux déclarations chocs de l’ancien international algérien Hassan Yebda pour “La Gazette du Fennec”, ainsi que certaines informations exclusives concernant cette affaire, révélées par ce même média.
La controverse entourant le choix de Lucas Alcaraz en tant qu’entraîneur de l’équipe nationale de football de l’Algérie remonte à 2017, sous la présidence de Kheïreddine Zetchi à la tête de la Fédération algérienne de football (FAF). Alcaraz, ancien sélectionneur de l’Algérie, a été nommé sans une évaluation approfondie de ses compétences ni de ses relations avec les joueurs et le contexte du football algérien.
Les commentaires récents de l’ancien international algérien Hassan Yebda soulignent les problèmes persistants liés à cette nomination. Yebda critique le manque de consultation des joueurs et des acteurs du football algérien dans le processus de sélection de l’entraîneur, ainsi que les compétences footballistiques insuffisantes d’Alcaraz pour le poste de sélectionneur national.
En outre, la décision de Zetchi de nommer Alcaraz a été entachée par des liens personnels, en particulier avec Jean-Marc Bellefont, un ancien agent du Paradou AC et ami de Zetchi. Cette connexion suscite des interrogations quant à l’objectivité du processus de sélection et souligne la nécessité d’une approche plus professionnelle et transparente dans la gestion de l’équipe nationale.
Les conséquences de cette nomination controversée sont devenues évidentes après le limogeage d’Alcaraz et ses actions subséquentes. Alcaraz a contesté son renvoi auprès de la FIFA et a réclamé des salaires impayés, mettant en lumière les tensions et les problèmes non résolus dans la gestion de l’équipe nationale.
En somme, l’affaire Alcaraz révèle les lacunes dans la manière dont la FAF a géré la sélection de l’entraîneur et souligne l’importance d’une gouvernance plus transparente et professionnelle dans le football algérien. Les critiques de Yebda mettent en évidence la nécessité de tirer des leçons de cette expérience pour améliorer la gestion et la performance de l’équipe nationale à l’avenir.
“Zetchi à l’époque, avait pris Alcaraz sans forcément le connaître. Je pense qu’il aurait dû nous demander notre avis pour savoir comment il entraînait, ses compétences, mais aussi s’il n’avait pas de problème avec les Algériens. Si monsieur Zetchi m’avait appelé, je lui aurais dit de ne pas le prendre à cause de ses compétences footballistiques, mais aussi de ses relations qu’il a pu avoir avec les Algériens à Grenade. Quand il a été élu entraîneur de l’Algérie, on savait que ça allait mal se passer. Il était loin d’avoir les compétences pour être sélectionneur”, a déclaré Yebda.
Lire également :
Algérie : le protégé de Rabah Madjer finalement sauvé